Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud a réitéré, lundi à Alger, le soutien indéfectible de l'Algérie à l'Etat du Niger dans les domaines de la formation, la modernisation de l'administration et le développement local, et sa pleine disposition à mettre son expérience au profit de ce pays voisin. Supervisant l'ouverture des travaux de la 7ème session du Comité mixte frontalier algéro-nigérien, en présence de son homologue nigérien Alkache Alhada, le ministre a fait état de programmes de formation à mettre en place "cadrant avec les nécessités de la partie nigérienne, notamment dans la formation policière et la protection civile". A ce propos, M. Beldjoud a invité les walis de Tamanrasset, In Guezzam et Djanet à tenir des rencontres mixtes avec leurs homologues, les gouverneurs d'Agadez et Tahoua, notamment "dans les domaines servant les intérêts des habitants des zones frontalières", tout en les exhortant à "conclure des accords de coopération décentralisée et à activer les accords existant, particulièrement dans les domaines du développement, le but étant de raffermir les liens de bon voisinage". Lire aussi: Sécurisation des frontières algéro-nigérienne, une responsabilité commune à placer au centre de la coopération Qualifiant le comité de "tribune de communication pérenne et mécanisme de la coopération frontalière, toutes formes confondues", il a affirmé qu'une telle instance "traduit surtout la volonté partagée d'approfondir la concertation dans les domaines d'intérêt commun et d'œuvrer à les développer au mieux des intérêts des deux peuples, conformément aux instructions des deux chefs de pays". Cette session de deux jours, tenue à l'hôtel l'Aurassi, s'inscrit dans le cadre du "renforcement" des relations de coopération entre l'Algérie et le Niger et vient couronner les liens d'amitié et de bon voisinage, matérialisés dans l'action et la coordination continues dans les domaines d'intérêt commun, notamment la coordination sécuritaire, la migration et le développement socio-économique dans les régions frontalières. Les travaux de cette Commission devront être sanctionnés par une série de recommandations sous forme de feuille de route à même de définir les perspectives d'évolution des relations étroites entre les deux pays.