Le représentant du Front Polisario en Australie, Kamel Fadhel a invité mercredi les Nations Unies à reconnaître que le processus de paix au Sahara occidental a dévié de sa trajectoire, affirmant que la réussite de la mission de De Mistura est tributaire d'un mandat onusienne clair pour le traitement de la question sahraouie comme une affaire de décolonisation. Dans un article intitulé "Il est temps de renier l'héritage de Trump au Sahara occidental", publié sur le site australien "Online Opinion", M. Kamel Fadhel a indiqué qu'il était primordial de revoir l'intervention des Nations Unies au Sahara occidental pour pouvoir déterminer les raisons derrière l'échec des efforts de cette instance dans les territoires occupés. Une révision qui s'impose aujourd'hui plus jamais pour éviter de vivre le même scénario qu'a connu le processus du règlement par le passé, a-t-il soutenu. Le cas échéant, rapporte l'article, les Nations unies auraient déboursé, vainement, plus de deux milliards Usd pour la Minurso, désigné des envoyés incapables de mener à bien leur mission consistant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. Si De Mistura espère aller de l'avant dans le processus de règlement définitif de la cause, il nécessitera le soutien entier et l'unanimité des membres du Conseil de sécurité, c'est-à-dire une délégation claire pour traiter la cause en tant qu'une question de décolonisation.
