La thématique de la démocratie participative dans la gestion des affaires locales est un dénominateur commun dans l'ensemble des discours de différentes formations politiques en lice pour les élections locales du 27 novembre en cours. Dans ce cadre, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) s'engage à consacrer le principe de la démocratie participative dans toutes les pratiques relatives à la gestion des affaires de la commune, relevant la nécessité d'associer le citoyen dans cette gestion à travers les représentants de la société civile. Le même parti, qui a choisi le slogan "Gestion rationnelle....développement équitable" pour cette campagne électorale, a appelé à la nécessité d'introduire ce principe parmi les lois qui régissent les modes de fonctionnement des assemblées élues et de consacrer le principe de reddition des comptes, en ce sens que le décideur local doit rendre des comptes devant les citoyens. Le programme du MSP met l'accent sur l'importance d'accorder un intérêt extrême à la stabilité des assemblées locales et de wilayas en vue de garantir les mécanismes de coopération et de complémentarité entre toutes les couleurs politiques, d'éviter les situations de blocage politique et permettre aux acteurs locaux d'élaborer et mettre en œuvre des plans locaux et régionaux de développement. De son côté, le parti Tajamoua Amel Al Djazair (TAJ) considère que la consécration du principe de participation et la construction des ponts de communication entre les assemblées communales et le citoyen figuraient parmi les bases fondamentales sur lesquelles repose son programme électoral placé sous le slogan "Pour un véritable développement local". Pour cette formation politique, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour la consécration du principe de la démocratie participative se veut l'un des enjeux majeurs auxquels doivent faire face les assemblées locales, dans le but d'attirer l'ensemble des franges de la société, notamment les jeunes. Ayant pour thème "une gouvernance locale pour un changement efficace", le programme électoral du parti du Rassemblement national démocratique (RND) prévoit tout un chapitre où sont inscrites des suggestions visant le renforcement de la démocratie participative locale. Pour ce faire, le parti insiste sur l'organisation de concertations avec les citoyens, les associations et les comités de quartiers censés être impliqués dans l'élaboration des programmes et projets liés à la gestion des affaires de leur commune, en sus de mécanismes de contrôle notamment au niveau des APW ou encore l'écoute, en permanence, des préoccupations des citoyens. C'est dans le même contexte, que le parti du Font El-Moustakbal a placé le principe de la participation des citoyens à la gestion des affaires de leur patelin parmi les éléments clés de son programme électoral, jugeant primordiale l'implication des associations de quartiers dans le choix des projets à réaliser avant leur enregistrement dans les programmes de développement. Par ailleurs, le Mouvement El Bina a plaidé, dans le cadre de son programme placé sous le thème "Par l'unité et le développement, nous édifions l'Algérie", pour l'adoption de l'association politique, étant "un devoir pour le parachèvement de la construction de l'Etat national démocratique et social", jugeant indispensable "d'approfondir la décentralisation et la consécration de la démocratie participative à travers la consolidation du rôle du citoyen et de la société civile pour contribuer à la gestion des affaires liées au développement local". Dans le même sillage, le parti "Sawt Echaâb", estime qu'il est "impératif de traduire sur le terrain la démocratie participative pour optimiser le service public au niveau local", considérant que "le défi à relever était de choisir un élu en mesure de concrétiser cette démocratie qui requiert, dans une première phase, la participation massive aux différents rendez-vous à commencer par les locales".