Le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, a annoncé la création d'un groupe de travail spécialisé chargé de suivre le projet de base de maintenance des aéronefs, a indiqué un communiqué du ministère. "M. Bekkaï a annoncé la création d'un groupe de travail spécialisé, regroupant des experts, techniciens et autres acteurs, chargé de suivre les premières étapes du projet de base de maintenance des aéronefs, qu'il supervisera ,personnellement compte tenu de son importance et de la volonté des hautes autorités du pays d'assurer son succès pour l'ériger en pôle continental et régional dans le domaine de la maintenance des aéronefs", a précisé la même source. La création d'une filiale Maintenance des aéronefs vise à "organiser et promouvoir cette activité par la réunion des conditions et moyens techniques et humains nécessaires à la dynamisation de ce secteur aux niveaux local et régional", a ajouté le communiqué. M. Bekkaï a annoncé la création de ce groupe de travail spécialisé lors de la réunion qu'il a présidée, jeudi au siège de son département, avec les représentants du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) et des cadres du ministère, au titre de la série de rencontres tenues avec le partenaire sociale du secteur. Lors de cette rencontre, les représentants du syndicat ont soulevé un ensemble de préoccupations et de difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leurs missions, notamment en ce qui a trait aux contrats de travail et de recrutement et aux différents certificats relatifs à la maintenance, ainsi que le problème de classement tout au long de la carrière. "Le projet de création de la branche relative à la maintenance et à sa base technique", a également été abordé. A ce propos, le ministre a salué le rôle joué par les techniciens des avions, ainsi que " le grand professionnalisme qu'ils ont prouvé dans l'exercice plein de leurs missions, ainsi que l'esprit de responsabilité dont ils jouissent dans ce "domaine sensible" et relatif à la sécurité des avions et de leurs passagers. S'agissant du classement et des certificats requis par cette activité, M. Bekkaï a promis de réviser les textes juridiques et réglementaires qui régissent cette question, tout en prenant en compte ce qui est applicable à l'étranger.