Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, a reçu mardi à Alger, le coordonnateur résident des Nations Unies en Algérie, Alejandro Alvarez, avec lequel il a évoqué le développement des énergies renouvelables et leur exploitation en Algérie, indique le ministère dans un communiqué. Lors d'une audience à la demande du responsable onusien, accompagné de la représentante résidente de Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Blerta Aliko, et de leur expert économiste, Raif Mokretar Karroubi, M. Ziane "a donnée une vue d'ensemble sur les défis auxquels l'Algérie est confrontée en termes de changements climatiques et de transition énergétique", précise le même texte. Le ministre a mis en exergue les priorités du secteur, relatives à la mise en valeur de l'important potentiel d'énergies de sources renouvelables dont dispose l'Algérie notamment le solaire, l'éolien, la géothermie, l'hydroélectricité et l'hydrogène vert ainsi que le développement des infrastructures y afférentes. Il a également mis en relief les actions prioritaires de son département ministériel, particulièrement celles relatives au développement massif des énergies renouvelables à travers le programme de déploiement des 15GW d'ici 2035 par le lancement récent du projet des 1000 MW, et la promotion de l'efficacité énergétique destinées aux secteurs énergivores tels le transport, le bâtiment et l'industrie, qui nécessite un programme sectoriel répondant aux spécificités de chaque secteur, selon le même communiqué. De son côté, Alejandro Alvarez a affirmé "la volonté de son institution d'accompagner les institutions gouvernementales dans la mise en œuvre effective de la politique de la transition énergétique". Il a relevé que "des discussions sont en cours" avec le ministère des Affaires étrangères afin d'élaborer "un nouveau cadre de coopération qui repose sur le développement des énergies renouvelables et leur exploitation en Algérie". Par ailleurs, la représentante résidente du PNUD a affiché les perspectives de coopération entre son institution et le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, souhaitant concrétiser des actions sur le terrain, notamment par l'organisation d'assises sur la transition énergétique et des missions virtuelles pour définir les meilleures pratiques dans ce domaine. Pour ce faire, Mme Blerta Aliko a proposé également de promouvoir les méthodes des Nations Unies expérimentées dans plusieurs pays, notamment celles relatives à l'atténuation des risques des investissements dans les énergies renouvelables et l'accompagnement du secteur de la transition énergétique pour l'aboutissement des termes de références encadrant la loi sur la transition énergétique. A l'issue des discussions, il a été convenu de continuer à échanger sur ces points et sortir avec des propositions concrètes, conclut le communiqué.