La 17e édition du Prix international d'Alger de récitation du Coran, qui est le 1e prix dans le monde arabe et musulman a avoir été organisé via visioconférence, a été clôturée samedi à Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Dans une déclaration à l'APS à l'issue de la cérémonie de clôture, le directeur de l'enseignement et des concours coraniques, Messaoud Miad, a fait savoir que "cette édition, qui a vu la participation de 49 pays et qui s'est déroulée dans de bonnes conditions, était le 1er prix dans le monde arabe et musulman a avoir été organisé via visioconférence". "Nous nous attendons à ce que d'autres pays suivent l'exemple de l'Algérie en organisant des concours de récitation de Coran via visioconférence, notamment que cette édition s'est déroulée dans de bonnes conditions selon les membres du jury qui ont affirmé que toues les conditions étaient réunies pour mettre tous les concurrents au même pied d'égalité", a poursuivi le même responsable. Et d'ajouter :"les communications entre les concurrents via les technologies mises en place à travers les sièges des diplomaties de l'Algérie dans les pays de ces derniers n'ont connu aucune coupure, sauf dans certains cas où des problèmes de son et d'image ont été enregistrés ce qui a nécessité de prévenir les participants qui ont eu droit à une nouvelle chance". Quant au niveau de concurrence, M. Miad a précisé qu'il était "assez élevé" et que certains concurrents avaient montré tout leur talent dans la récitation et la psalmodie, en attendant "l'annonce des noms des lauréats de cette édition en fin du mois de février courant lors d'une cérémonie officielle coïncidant avec la célébration de la nuit +d'Al Isrâ wa El-Mi'râj+ (ascension du prophète Mohamed QLSSSL)". Pour sa part, le membre du jury du prix, Cheikh Djamel Farouk Djibril Mahmoud El-Dekkak, a déclaré que "les concurrents participants avaient des chances égales de remporter les premières places, et que toutes les questions techniques étaient bien contrôlées pour faire réussir ce rendez-vous". Cheikh El-Dekkak, membre de la mosquée Al-Azhar a salué l'intérêt accordé par l'Etat algérien à ce concours en "veillant à fournir toutes les capacités nécessaires à sa réussite, notamment en mobilisant ses sièges diplomatiques à l'étranger pour recevoir les participants et en attribuant de précieux prix aux lauréats". "L'organisation de ces compétitions internationales en Algérie et dans d'autres pays est une glorification du Sain Coran et de la dévotion au service de Dieu et c'est une démarche qui encourage la jeune génération à réciter et à maîtriser le Saint Coran, qui restera le secret de la gloire et de l'unité de la nation", a déclaré Dr El-Dekkak. Il a ajouté que "l'attention portée à ces événements et manifestations similaires est une opportunité pour sauver les sociétés de l'extrémisme et des idées déviantes, à condition que le travail pour servir le Livre de Dieu et clarifier son interprétation correcte soit un moyen idéal pour lutter contre l'extrémisme dans les pays musulmans qui souffrent aujourd'hui de ce qu'on appelle désormais le terrorisme intellectuel".