Le Front Polisario a affirmé, vendredi, que les positions fortes exprimées par les membres du Conseil de sécurité de l'ONU lors des consultations sur le Sahara occidental concernant la nécessité de parvenir à une solution pacifique garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination sur la base des résolutions de l'ONU, étaient une "réponse claire" à ceux qui cherchent à promouvoir des solutions douteuses fondées sur la violation des règles fondamentales du droit international. Dans un communiqué, dont une copie est parvenue à l'APS, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidi Amar, a déclaré, que "les positions fortes" exprimées lors des consultations du Conseil de sécurité sur la nécessité de parvenir à une solution pacifique, juste et durable qui garantisse l'autodétermination du peuple du Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes de l'ONU est "une réponse claire à ceux qui cherchent à maintenir le statu quo et à promouvoir des solutions douteuses fondées sur l'expansionnisme et la violation des règles fondamentales du droit international". Les préoccupations exprimées par certains Etats membres concernant la détérioration de la situation des droits de l'homme au Sahara Occidental occupé sont "une preuve de plus de la nécessité urgente d'établir un mécanisme indépendant et permanent des Nations Unies pour protéger les droits de l'Homme dans les territoires occupés, a souligné M. Sidi Amar. Lire aussi: Sahara occidental: les membres du Conseil de sécurité réitèrent leur soutien aux efforts de de Mistura Le Front Polisario réaffirme qu'il n'acceptera jamais le fait accompli que l'Etat d'occupation cherche à imposer par la force dans les territoires occupés, et qu'il continuera à user de tous les moyens légitimes pour défendre les droits et les aspirations du peuple sahraoui à l'indépendance. La seule option viable et pratique permettant de parvenir à une solution pacifique juste et durable, en l'occurrence la décolonisation du Sahara occidental, est de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit incessible et inaliénable à l'autodétermination, en toute liberté et démocratie, conformément aux principes de la légalité internationale et aux résolutions des Nations Unies et de l'Union africaine (UA), soutient-il. M. Sidi Omar a également relevé la nécessité pour les Nations Unies et la communauté internationale de traduire leurs engagements par des mesures concrètes en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique. Le 20 avril, le Conseil de sécurité a tenu des consultations à huis clos sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), au cours desquelles il a entendu les rapports de M. Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et de M. Alexander Ivanko, représentant spécial du secrétaire général et chef de la MINURSO.