Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a demandé, mercredi lors de la réunion du Gouvernement, d'attribuer aux investisseurs "avant la fin de l'année en cours" la superficie mobilisée par l'Office de Développement de l'Agriculture industrielle en terres Sahariennes (ODAS), qui a permis d'accorder, à ce jour, 140 projets d'investissement à travers les différentes wilayas du Sud. Selon un communiqué des services du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a "demandé au ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, en application des instructions de Monsieur le Président de la République, d'étendre la superficie mobilisée par l'ODAS, tout en veillant à son attribution aux investisseurs avant la fin de l'année en cours". Pour ce faire, une action commune de l'ensemble des secteurs concernés devra être engagée dans l'objectif d'assurer, à terme, la sécurité alimentaire du pays, tout en créant une dynamique d'investissement dans les wilayas du Sud, a-t-il souligné. A l'issue d'une communication présentée par le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural sur le plan de charge et le bilan des réalisations de l'Office, le Premier ministre a tenu à rappeler les orientations du président de la République quant au rôle stratégique de l'ODAS ainsi que les efforts consentis pour sa mise en place, notamment sa dotation en moyens humains et matériels. Il a insisté sur le fait que l'ODAS doit, à travers son guichet unique, être au service des investisseurs en leur apportant toute l'assistance nécessaire pour l'accomplissement de l'ensemble des démarches inhérentes notamment au raccordement en énergie et aux forages. Lors de la présentation, il a été fait part de la mobilisation d'une première tranche constituée de 134.000 ha à attribuer aux investisseurs dont les demandes ont été reçues suivant une procédure en ligne via le site électronique de l'ODAS. Cette première évaluation a permis de dégager des actions d'appui et de renforcement de la dynamique de l'investissement dans les filières stratégiques dans les wilayas du Sud et ce, pour répondre aux besoins de la consommation nationale et partant, réduire la facture des importations, selon le communiqué.