Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed a reçu, jeudi à Alger, le Commissaire en charge de l'enseignement, des sciences, de la technologie et de l'innovation à l'Union africaine (UA), Pr Mohamed Belhocine qui effectue une visite en Algérie dans le cadre de ses missions de cadre supérieur au sein de la Commission de l'UA. Dans une déclaration à la presse, M. Belabed a indiqué que la rencontre a porté sur plusieurs dossiers d'intérêt commun, et a été l'occasion d'échanger les vues sur les expériences réussies dans le domaine de l'éducation en Afrique et les moyens de tirer profit de l'expérience algérienne, saluant la pleine disposition dont a fait part Pr Belhocine de coopérer dans "les dossiers d'intérêt commun et importants". Des efforts seront déployés et coordonnés pour "aider cet organe à jouer pleinement son rôle à l'échelle africaine", d'autant plus qu'il est dirigé par "une sommité scientifique dont l'Algérie est fière". De son côté, Pr Belhocine a exprimé sa joie de visiter son pays après son installation en qualité de Commissaire à l'UA, affirmant que la rencontre a été l'occasion d'aborder plusieurs thèmes, liés notamment à l'éducation dans les trois paliers d'enseignement (primaire, moyen et secondaire), citant, entre autres disciplines, les sciences, la technologie, le génie et les mathématiques. Relevant "le retard accusé" dans ce domaine en Afrique, M. Belhocine s'est dit grandement intéressé à "généraliser l'expérience Algérienne au niveau continental" et de "tirer profit de son expérience en matière d'éducation, notamment la consécration de la paix dans les sociétés africaines". Selon Pr Belhocine, la rencontre a permis d'évoquer "les orientations du Président de la République ainsi que les réformes éducatives en Algérie, particulièrement le volet relatif à l'éducation physique et sportive qui est un des leviers de l'éducation et un outil de prévention contre les maladies chroniques que connait le continent africain". Au terme de leur rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir les canaux de communication "ouverts" entre la Commission et le ministère de l'Education nationale pour que "cette instance puisse tirer profit de l'expérience algérienne et celle des pays africains".