Plus de 700.000 candidats se présenteront à partir de dimanche aux épreuves du baccalauréat (Session 2022) répartis sur plus de 2.500 centres d'examen à travers le territoire national. Les épreuves du baccalauréat se dérouleront sur cinq jours (du 12 au 16 juin en cours). Selon le ministère de l'Education nationale, aucun changement n'a été opéré sur le déroulement de l'examen du baccalauréat cette année par rapport aux années précédentes. Les candidats auront deux sujets au choix dans chaque matière, avec l'ajout d'une demie heure dans le temps de réponse, en sus du temps règlementaire pour chaque matière. L'examen se déroule pour la troisième année consécutive dans des conditions exceptionnelles, marquées par l'adoption du protocole sanitaire et des mesures préventives contre la Covid-19. Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait affirmé dernièrement que les sujets des épreuves du baccalauréat porteront sur les cours dispensés en présentiel dans les établissements scolaires durant les trois trimestres, appelant à "ne pas prêter attention aux rumeurs" notamment sur les réseaux sociaux. "Le ministère veillera à l'application rigoureuse des lois à l'encontre de tout individu qui tentera de diffuser de faux sujets" sur les réseaux sociaux, avait-il soutenu, estimant que ces agissements sont susceptibles "de perturber les candidats et de leur causer une fatigue psychophysique". Il avait également recommandé aux parents d'accompagner leurs enfants sur les plans psychologique et pédagogique et de les encourager à la persévérance. Le ministre avait appelé à la "discipline et au respect de l'heure d'ouverture officielle des centres d'examen par les encadreurs et les candidats", sachant que les centres d'examen ouvriront à 7h30 pour les candidats et l'épreuve débutera à 8h30. M. Belabed avait affirmé qu'il "veillera personnellement" sur le déroulement des épreuves, dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres d'examen, mettant en avant les nouvelles mesures prises par l'Etat pour la lutte contre la tricherie et la fraude et "l'intensification des efforts pour préserver la crédibilité des examens". Il s'agit également, selon le ministre, "d'assurer un climat propice aux candidats parmi les personnes aux besoins spécifiques et à ceux qui se trouvent dans des établissements hospitaliers ou dans des centres de rééducation et de réinsertion, tout en observant le protocole sanitaire en vigueur". Le ministère de la Justice avait adressé une note de service aux procureurs généraux près les cours de Justice afin de procéder à l'installation d'une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque cour, en vue de prévenir et de lutter contre la tricherie, la fraude et les fuites des sujets des prochains examens officiels notamment par l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC). Pour sécuriser les examens scolaires nationaux, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place un plan spécial incluant une série de mesures pour assurer le bon déroulement des épreuves du Baccalauréat. A cet effet, "un dispositif sécuritaire a été mis en place pour veiller à la sécurisation des centres d'examen, tout en renforçant la présence sur le terrain des forces de police et en assurant l'escorte et la sécurisation du transport, de la distribution des sujets ainsi que le transfert des copies vers les centres de collecte à la fin de chaque épreuve". "Les équipes présentes sur le terrain assureront la fluidité du trafic routier à travers les principaux axes et routes menant aux établissements éducatifs et aux centres d'examen". A cet effet, la direction générale de la Protection civile a mis en place un dispositif opérationnel de prévention pour assurer la sécurité des centres d'examen. Les services techniques de prévention ont effectué des visites de prévention et de sécurité au niveau de tous les établissements scolaires retenus pour abriter ces examens. Ces services ont mobilisé un dispositif opérationnel composé de quelque 18562 agents d'intervention tous grades confondus, 1460 ambulances et 1026 camions anti-incendie pour assurer une couverture opérationnelle efficace et veiller sur la sécurité des candidats et des encadreurs. Le Commandement de la Gendarmerie nationale a pris une série de mesures de sécurité, à travers l'ensemble du territoire national, pour assurer le bon déroulement des épreuves. Ces services ont mis en place un plan spécial axé principalement sur le déploiement de brigades fixes et mobiles et l'intensification des patrouilles de contrôle pour fluidifier la circulation, notamment au niveau des axes menant aux centres d'examen. Le Commandement de la GN a rappelé les moyens de communication (numéro vert 1055, page Facebook "Tariki" et site de pré-plaintes "ppgn.mdn.dz") mis à la disposition des citoyens pour tout signalement ou demande d'assistance.