Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a mis en avant, lundi à Alger, le rôle que pourrait accomplir les jeunes algériens dans "la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne" afin de relever les défis régionaux difficiles et les enjeux internationaux complexes. "Dans cette conjoncture qui requiert la conjugaison des efforts des cadres et des obédiences, toutes appartenances confondues, pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne face aux défis régionaux et enjeux internationaux complexes, nous misons, en toute confiance, sur notre jeunesse à travers laquelle l'Algérie fraye son chemin vers davantage de progrès et de prospérité", a précisé le Président Tebboune dans une allocution à l'occasion de l'installation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). L'Algérie qui s'apprête à célébrer le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, est fière de sa jeunesse "ambitieuse" qui contribue à l'édification et au développement du pays, at-il soutenu. S'adressant au président et aux membres du Conseil, le Président Tebboune dira : "vous êtes conscients de l'importance de vos contributions à la glorification de notre histoire nationale, car vous êtes les dignes descendants des Chouhada et des Moudjahidine, en restant fidèles aux principes et valeurs que le peuple algérien a favorisé d'eux, et grâce qu'il a su préserver son unité et sa cohésion face aux conspirations et complots ourdis contre la Nation ». Et d'affirmer que "pour la première fois, la Déclaration du 1er novembre a été consacrée dans la Constitution de 2020, dont le mais est d'éviter toute déviation de cette Déclaration, ou du Serment des Chouhada auquel nous demeurons fidèles notamment à travers l'installation de toutes ces institutions constitutionnelles, à l'instar du Conseil supérieur de la jeunesse". Lire aussi : CSJ : une instance consultative pour faire entendre la voix des jeunes L'installation de cette instance constitue "la dernière étape du processus que nous avons réalisé ensemble pour honorer les engagements pris devant le peuple", at-il dit, rappelant que ce processus a été amorcé "par une révision profonde de la Constitution en novembre 2020, en passant par des élections législatives, puis locales, ayant permis la mise en place d'une Assemblée populaire nationale (APN) et l'élection de nouvelles assemblées populaires communales et de wilaya (APC, APW), avec une nouvelle logique électorale et d'une intégrité irréprochable, loin de l'argent sale". Ce processus a également permis de "renouveler et d'installer les autres institutions et instances constitutionnelles, à leur tête la Cour constitutionnelle et l'Observatoire national de la société civile", at-il ajouté, justifie que l'installation de ces institutions " consacre le changement profond à la tête des nouvelles instances constitutionnelles ». L'installation du Conseil supérieur de la jeunesse se veut "un point de départ pour les jeunes qui leur permettront, à-il dit, d'intégrer la nouvelle dynamique dans laquelle s'est engagé le pays".