Les épreuves de l'haltérophilie des Jeux méditerranéens JM-2022 d'Oran (25 juin - 6 juillet) débutent vendredi et se poursuivront jusqu'à lundi au Palais des expositions à Mdina Jdida, avec la participation 79 athlètes (messieurs et dames) issus de 18 pays, dont 9 Algériens. Outre l'Algérie, pays hôte, le rendez-vous méditerranéen regroupe également l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Libye, le Liban, le Maroc, la Slovénie, Saint-Marin, la Serbie, la Syrie, la Tunisie et la Turquie. De son côté, l'équipe nationale aspire à réaliser les meilleurs résultats possibles, les espoirs reposent sur Walid Bidani (+102 kg) et Farès Touiri (89 kg) pour décrocher des médailles, d'autant qu'ils ont bénéficié d'un traitement particulier de la part de la Fédération, bénéficiant de plusieurs stages au pays et à l'étranger pour de longue durée. "Ces deux athlètes ont un excellent niveau qui leur permet de prétendre à monter sur la plus haute marche du podium lors de ces JM-2022. Bidani sera en lice pour remporter l'une des médailles de l'arraché alors que Touiri devrait s'illustrer dans l'épaulé jeté. Les autres athlètes engagés dans cette compétition vont essayer de bien représenter le pays, d'autant que la mission s'annonce difficile pour décrocher une médaille, en présence d'haltérophiles redoutables de Turquie, d'Egypte, de Tunisie et de Libye", a indiqué à l'APS le Directeur technique national (DTN) Abdelmadjid Djamel Boulahia. La compétition concerne l'épreuve individuelle (messieurs et dames) dans l'épaulé jeté. Le système de la compétition sera élaboré selon les poids (messieurs et dames). Les haltérophiles turcs, italiens, albanais sont considérés comme les plus forts du bassin méditerranéen, et à un degré moindre les Egyptiens, Syriens et Libanais, selon les prévisions du DTN.