Les travaux de "la réunion de haut niveau du Groupe Sahel+", consacrée à l'examen des moyens d'unification des efforts et de coopération entre les associations bénévoles à travers les pays du Sahel et du Moyen Orient et les représentants du mouvement international du Croissant rouge et de la Croix rouge, ont débuté dimanche à Alger. L'Algérie "accorde un intérêt particulier à la stabilité de la région du Sahel et la préservation de son unité territoriale", a affirmé la ministre de l'Environnement, Samia Moualfi, dans une allocution prononcée à cette occasion, estimant que "cela est tributaire de la conjugaison des efforts dans le cadre d'une coopération claire et précise entre les pays du Sahel". Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait insisté, à maintes reprises, sur l'impérative mobilisation de toutes les ressources et la prise de toutes les mesures et les procédures nécessaires en vue de la lutte contre les retombées des changements climatiques, dont le plan national sur le climat et la loi relative à la lutte contre les risques majeurs, outre la relance du projet du barrage vert dans l'objectif de "contribuer à la création d'une zone verte à carbone réduit". De son côté, la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Ibtissem Hamlaoui, a précisé que la réunion de haut niveau "regroupait 12 organisations humanitaires dans la région du Sahel partageant les mêmes préoccupations et défis", et ce, dans le souci de "consolider les liens de coopération entre elles". Elle a mis l'accent, en outre, sur l'impératif d'évaluer la plateforme d'action commune, mise en place par la réunion d'Abuja (Nigeria), et ce, conformément "aux nouvelles données mondiales". Pour sa part, la présidente résidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Valérie Aubert, a plaidé pour "la conjugaison des efforts pour lutter contre les retombées des changements climatiques et environnementaux, en sus des profondes divisions touchant les familles vulnérables ne possédant pas les moyens de faire face aux difficultés et aux problèmes quotidiens". Organisée sous le slogan "L'humanité nous rassemble", cette réunion porte sur plusieurs thèmes, à leur tête "la migration clandestine, la crise alimentaire mondiale et les changements climatiques", et ce, dans le souci d'élaborer une approche pour une action commune, à travers une feuille de route unifiée.