La question palestinienne, dont notamment les récents développements à Ghaza, sera au menu lundi, d'une réunion d'urgence, suivie de consultations privées, au Conseil de sécurité de l'ONU. La Chine, présidente du Conseil en août, les Emirats arabes unis (EAU), ainsi que la France, l'Irlande et la Norvège ont demandé à la réunion de discuter des développements récents dans la bande de Ghaza, selon des sources diplomatiques. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing lors de la réunion. Des représentants de l'Etat observateur de Palestine devraient y participer, selon les mêmes sources. Au moins 44 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 15 enfants et quatre femmes lors d'une série de raids aériens sionistes depuis vendredi, contre la bande de Ghaza, selon un nouveau bilan rapporté par l'agence palestinienne de presse, Wafa qui a également fait état de plus de 360 blessés et la destruction d'un grand nombre de maisons palestiniennes dans l'enclave palestinienne. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité le 5 août, l'Observateur permanent de l'Etat de Palestine auprès de l'ONU, Riyadh Mansour, a déclaré que l'agression militaire sioniste contre Ghaza "vise des bâtiments résidentiels, des véhicules et des routes principales menant aux hôpitaux". Lire aussi: La question palestinienne au menu d'une réunion d'urgence au Conseil de sécurité Lors de la réunion de ce lundi, les membres du Conseil devraient demander une mise à jour sur l'impact humanitaire des frappes sur la population civile à Ghaza. Ils peuvent également exprimer leur inquiétude quant au fait que les effets de l'agression militaire sioniste risquent d'aggraver les conditions de vie désastreuses dans la bande l'enclave palestinienne, sous blocus sioniste depuis plus de 15 ans, et où la reconstruction est toujours en cours après la série d'agressions de 11 jours de mai 2021. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), en juin, près de 80% de la population de Ghaza dépendait de l'aide humanitaire, "en grande partie à cause du blocus, de la pauvreté, des taux de chômage élevés et d'autres facteurs". Dans une déclaration du 6 août, la coordonnatrice spéciale adjointe pour le processus de paix au Moyen-Orient et coordonnatrice résidente des Nations unies et coordonnatrice humanitaire pour le territoire palestinien occupé, Lynn Hastings, a déclaré que la situation humanitaire "déjà désastreuse" à Ghaza ne pouvait qu'empirer en raison de l'escalade. La prochaine réunion ordinaire sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne" est prévue le 25 août courant. Cependant, les membres continueront de suivre de près l'évolution de la situation à Ghaza.