Le vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Moundir Bouden, a appelé, mercredi depuis Kigali (Rwanda), a l'impératif d'adopter l'approche de l'Algérie pour éradiquer le terrorisme au Sahel, étant la plus proche pour réaliser la sécurité et la stabilité dans la région, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement. Lors de sa participation en tant que membre du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent à la réunion de ce groupe, M. Bouden a insisté, dans son intervention, sur "l'impératif d'œuvrer à la recherche d'une définition globale et consensuelle qui condamne les actes de violence et de terrorisme contre les civiles, outre la distinction entre les groupes qui luttent pour la libération de leurs territoires et les groupes qui menacent la sécurité et la paix des pays". Evoquant le terrorisme au Sahel, M. Bouden "a plaidé pour l'adoption de l'approche de l'Algérie en vue d'éradiquer ce fléau, partant du fait que la vision de l'Algérie est la plus proche de la réalisation de la sécurité et la stabilité dans la région, eu égard à ses frontières qui la relient à plusieurs pays de la région, outre les relations secrètes entre les populations du Sud de l'Algérie et des pays voisins du Sahel". Le vice-président de l'APN a souligné, dans ce cadre, que la lutte contre la traite de personnes et la migration clandestine vers l'Europe "ne passe qu'à travers le renforcement du développement dans les pays du Sahel en œuvrant à comprendre les raisons qui pourraient ériger la région en nouveau foyer de pullulement des groupes armées qui pourraient afficher une nouvelle forme de terrorisme qui menacerait la sécurité mondiale".