Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé, jeudi, que la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption était un des fruits de l'Algérie nouvelle, à la faveur de l'amendement constitutionnel de 2020 initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de l'audience qu'il a accordée à la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, au siège du Conseil de la nation, M. Goudjil a réaffirmé le souci du Conseil de veiller à maintenir le contact avec l'ensemble des institutions constitutionnelles du pays, précisant que cette Haute autorité constituait un des fruits de l'Algérie nouvelle, à la faveur de l'amendement constitutionnel de 2020 initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui l'a érigée au rang des institutions de contrôle après avoir été une institution consultative (Organe national de prévention et de lutte contre la corruption). Le président du Conseil de la nation a mis en avant la composante "diversifiée et riche" de cette instance constitutionnelle grâce à la compétence de ses membres desquels il est attendu "l'accomplissement des missions conformément à l'article 205 de la Constitution, sans omettre la loi 22-08 fixant l'organisation, la composition, l'attribution de la Haute Autorité à travers le renforcement des démarches de la réforme du système juridique, la moralisation de la vie publique et le renforcement des mécanismes de la reddition de comptes". Pour sa part, Mme Mesrati a salué l'intérêt porté à son institution et la place qui lui a été réservée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se disant disposée ainsi que l'ensemble de ses membres à ne ménager aucun effort, pour accomplir pleinement ses missions constitutionnelles en coordination avec le reste des institutions concernées et les deux chambres du Parlement.