Le Conseil de la Nation a adopté, jeudi, à l'unanimité, le texte de loi de finances pour 2023, lors d'une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence du ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali et de plusieurs ministres. Le texte de loi de finances 2023, propose une série de mesures tant en matière d'appui à l'investissement que dans la sphère fiscale, dans le cadre d'une nouvelle approche budgétaire centrée sur les objectifs pour davantage d'efficacité et de transparence. Pour ce qui est du cadrage macroéconomique, le budget 2023 est basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 60 dollars et un prix du marché à 70 dollars. Le texte prévoit un taux de croissance de 4,1%, une inflation de 5,1%, des exportations de 46,3 milliards (mds) de dollars, des importations de 36,9 mds USD et des réserves de change de 59,7 mds USD. Les recettes prévisionnelles pour 2023 sont de 7901,9 mds DA (+4), alors que les dépenses sont de 13786,8 mds de DA, dont 9767 mds de DA de dépenses de fonctionnement, soit un déficit budgétaire de 4092,3 mds de DA (-15,9% du PIB). Jeudi dernier, les députés avaient clôturé le débat en plénière autour du PLF 2023, avant d'écouter dimanche les réponses du ministre des Finances aux questions qu'ils avaient soulevées. Le projet de loi de finances pour 2023 a été adopté par l'APN le 22 novembre dernier.