Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a condamné jeudi la visite "sacrilège" récente du ministre extrémiste de l'entité sioniste, Itamar Ben Gvir, sur le site sacré islamique de l'esplanade des Mosquées, avertissant que cette action aurait des conséquences graves pour l'entité sioniste. M. Amir-Abdollahian a tenu ces propos lors d'un entretien par téléphone avec le secrétaire général de l'Organisation pour la coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, selon le site Internet du ministère iranien des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie iranienne a salué la position adoptée par le responsable de l'OCI qui a condamné immédiatement cet acte du ministre de l'entité sioniste en la qualifiant de "profanation" de la mosquée d'Al-Aqsa, et proposé la création d'un mécanisme juridique international pour empêcher les actes sacrilèges contre des autorités religieuses et lieux saints. M. Taha a également dénoncé l'entrée du ministre extrémiste sioniste Ben Gvir sur l'esplanade des Mosquées comme une action de "provocation", qui a "heurté les sentiments des musulmans". Il a déclaré que cette manoeuvre sioniste nuisait à la paix et à la stabilité dans la région, soulignant qu'il était en consultation avec différentes parties pour faire pression sur l'entité sioniste dans le but de mettre fin à de tels actes. Lors d'un entretien distinct jeudi avec son homologue koweïtien, cheikh Salem Abdullah Al-Jaber Al-Sabah, le ministre iranien des Affaires étrangères a une nouvelle fois dénoncé la "profanation" de la mosquée d'Al-Aqsa par le ministre extrémiste de l'entité sioniste. A cette occasion, il a appelé à une plus grande coordination entre les Etats islamiques et à une action conjointe de leur part pour préserver la situation historique et juridique de la mosquée d'Al-Aqsa, soulignant la nécessité d'établir un mécanisme juridique pour mettre fin à la profanation des lieux saints islamiques. Mardi, l'extrémiste sioniste Ben Gvir s'est rendu en visite sur le site sacré sensible de l'esplanade des Mosquées à El Qods-Est, déclenchant des réactions furieuses et des condamnations vives des Palestiniens et des pays islamiques du Moyen-Orient.