Les travaux de la 9e session des consultations politiques algéro-françaises, tenus mercredi à Alger, ont fait ressortir une concordance de vues sur les voies et moyens de rehausser le niveau de la coopération entre les deux pays, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. Selon le texte, la 9e session des consultations politiques algéro-françaises s'est tenue sous la coprésidence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Amar Belani, et de son homologue du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Anne Marie Descôtes. "Ces consultations politiques, qui se sont appuyées pour la première fois sur des réunions exploratoires entre les hauts fonctionnaires des différents départements ministériels des deux parties, ont fait ressortir une concordance de vues, sur les voies et moyens de rehausser le niveau de la coopération, consolider le cadre juridique bilatéral et concevoir de nouveaux mécanismes bilatéraux de coopération dans les différents domaines d'activité", lit-on dans le communiqué. "Cette session, qui s'est tenue dans une atmosphère chaleureuse empreinte de confiance et de franchise, s'inscrit dans le cadre de la redynamisation des différents mécanismes de coopération bilatérale, conformément à la Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé ainsi que les conclusions de la sixième session du Comité intergouvernemental de haut niveau, tenue à Alger en octobre 2022", ajoute la même source. Les travaux de cette session "se sont inscrits dans un contexte particulier marqué par la préparation de la prochaine visite, en France, qu'effectuera, en mai prochain le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visite qui sera précédée par la tenue, dans les semaines à venir, du Comité mixte économique algéro-français (COMEFA)". Ils ont abordé "l'ensemble des dimensions de la relation bilatérale, en particulier la dimension humaine, avec un accent particulier sur les questions relatives à la mémoire et à la circulation des personnes, qui constituent de véritables marqueurs de cette relation". Conformément au cap fixé par les chefs d'Etat des deux pays, "il a été convenu de traiter la question mémorielle dans le cadre d'une lecture objective et de vérité". La partie française s'est engagée à ce titre à "accélérer le processus de restitution des archives et du traitement de la question des sites d'essais nucléaires qu'il convient de réhabiliter, concourant ainsi à appréhender l'avenir dans un climat d'apaisement et de respect mutuel". Les deux parties ont également abordé "les questions d'actualité d'ordre régional et international d'intérêt commun dans leur voisinage immédiat (Sahara occidental, Sahel, Libye, conflit russo-ukrainien etc.)". Elles "sont convenues enfin de poursuivre le dialogue et les échanges, ainsi que l'activation de l'ensemble des mécanismes de coopération institués par les autorités des deux pays", conclut le communiqué.