Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani a reçu, dimanche, l'ambassadeur du Vietnam en Algérie, Nguyen Thanh Vinh, avec lequel il a évoqué les relations d'amitié et de solidarité qui lient les deux pays, indique un communiqué de cette instance. A l'entame de la visite de courtoisie qu'il a effectuée au président du CNDH, M. Thanh Vinh a mis en avant " les fortes relations fraternelles" qui lient les deux Etats et les deux peuples, rappelant que son pays a été parmi les premiers Etats à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958. De son côté, M. Zaâlani a mis en exergue " les relations historiques d'amitié et de solidarité intimement liées et qui remontent au processus d'une lutte commune pour l'indépendance des deux pays qui sont passées par des étapes historiques similaires empreintes de soutien mutuel aux deux peuples en lutte pour l'indépendance et qui se sont engagés, par la suite, dans un processus de développement du pays". Partant de ces faits historiques à travers lesquels les deux pays sont liés, les deux parties ont convenu de "la nécessité de coordonner et d'unifier les efforts en vue d'exploiter les opportunités de partenariat et de coopération dans les domaines des droits de l'homme entre le CNDH et son homologue vietnamien et aussi entre les deux pays durant leurs nouveaux mandats au sein du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies". Après avoir, par ailleurs, évoqué la réforme économique que son pays avait entamée en 1986, lorsque la politique économique a été orientée de la concrétisation de l'autosuffisance vers une politique qui repose sur l'exportation, notamment dans le domaine des produits agricoles, l'ambassadeur vietnamien a exprimé son "admiration devant la politique de réforme qu'adopte l'Algérie, en vue de la diversification de son économie et de ses exportations", ce qui est, a-t-il dit, " susceptible de créer des opportunités de coopération entre les opérateurs des deux pays, à même de servir les droits de l'homme dans les deux pays, notamment les droits socio-économiques", conclut le communiqué.