Le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF) a condamné jeudi, l'exfiltration illégale par la France d'une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, soulignant que la tenue de propos "offensant les règles de la République" ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté de l'Algérie. Cette ressortissante, "eu égard à ses propos offensant les règles de la République, ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté algérienne", a écrit le secrétaire général du MOUDAF, Nasser Khabat, dans une contribution, rappelant que l'Algérie compte parmi les pays profondément attachés à "la souveraineté et aux principes de non ingérence". "La citoyenneté ne peut devenir un passe-droit ou un alibi permettant l'offense aux valeurs de la République", a-t-il insisté, notant que "l'appartenance à un pays en ouvre les droits de jouissance mais impose le devoir de respect des règles de bonne gouvernance". Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné mercredi le rappel en consultations de l'ambassadeur d'Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat. Cette décision intervient après la publication d'une note officielle par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger dans laquelle il a exprimé la condamnation ferme de l'Algérie suite à la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l'Etat français qui ont participé à une opération clandestine et illégale d'exfiltration d'une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne.