Six camions-citernes ont acheminé dimanche du carburant dans la bande de Ghaza depuis le terminal de Rafah, selon des médias. Six camions-citernes ont quitté le terminal de Rafah. Selon un responsable du terminal ils transportaient du carburant qui était déjà stocké dans un réservoir situé dans le point de passage entre la Palestine et l'Egypte. Le chef du service de presse de l'administration de la partie palestinienne du terminal, Wael Abou Omar, a précisé que des quantités de carburant destiné à Ghaza avaient été stockées au point de passage avant le début de l'agression sioniste. "La livraison d'aujourd'hui a été coordonnée via les Nations unies", a-t-il dit. Selon lui, deux autres camions-citernes avaient été autorisés lundi a acheminer du carburant depuis Rafah vers deux hôpitaux de la bande de Ghaza. "Les quantités qui restent dans le réservoir suffisent pour remplir vingt autres citernes", a-t-il ajouté. L'ONU insiste sur la nécessité d'acheminer du carburant, nécessaire notamment au fonctionnement des générateurs dans le territoire privé d'électricité. Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux, notamment les couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, a averti dimanche le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), ou encore pour les dialyses, selon l'OMS. Par ailleurs, 17 camions d'aide sont entrés dimanche dans la bande de Ghaza depuis l'Egypte par le terminal de Rafah, après un premier convoi samedi.