L'organisation Human Rights Watch (HRW), a averti que la coupure des communications et de l'Internet dans la bande de Ghaza, qui fait l'objet depuis le 7 octobre d'agressions sionistes barbares, pourrait dissimuler "des atrocités de masse", a rapporté l'agence de presse palestinienne, Wafa. Déborah Brown, responsable de l'ONG, a déclaré dans un communiqué publié samedi que l'absence d'information pouvait servir de "couverture pour les atrocités massives et contribuer à l'impunité pour les violations des droits de l'homme" commises par les forces de l'occupation sioniste. Pour sa part, l'ONG Amnesty International (AI) a affirmé que l'organisation "a perdu la communication avec ses employés à Ghaza". L'ONG a souligné que cette coupure de communication "signifie qu'il sera de plus en plus difficile d'obtenir des informations et des preuves nécessaires concernant les violations des droits de l'Homme et les crimes de guerre commis (par l'entité sioniste) contre les civils palestiniens à Ghaza, et d'entendre directement ceux qui sont victimes de ces violations". De son côté, le service "NetBlox", qui surveille la connexion Internet, a évoqué "l'effondrement des communications dans la bande de Ghaza". Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plusieurs agences des Nations unies ont perdu le contact avec leurs équipes à Ghaza. Le Croissant-Rouge palestinien a également annoncé sur le site X (anciennement Twitter), avoir "perdu le contact avec son centre d'opérations et toutes ses unités dans la bande de Ghaza, à cause des autorités (sionistes) qui ont coupé les communications radio, cellulaires et Internet". Le Croissant-Rouge a ajouté que cela "affecte le numéro central d'urgence 101 et entrave l'accès des ambulances aux blessés" alors que les raids sionistes se poursuivent sans répit dans l'enclave palestinienne, selon Wafa.