Le Conseil de sécurité de l'ONU tient lundi, des consultations à huis clos pour discuter de la situation à Ghaza après le bombardement par l'occupation de l'hôpital Al-Shifa et les attaques continues contre le camp de réfugiés de Jabalia, rapporte l'agence de presse palestinienne, Wafa. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient Tor Wennesland, et le chef des affaires humanitaires des Nations Unies, Martin Griffiths, feront un exposé sur la situation humanitaire en Palestine occupée, notamment dans l'enclave palestinienne, en Cisjordanie et à Al-Qods occupées. Dimanche, les chefs de 18 agences de l'ONU ont exprimé leur indignation face au bilan des victimes civiles à Ghaza dans la série d'agressions sionistes contre les palestiniens, réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat". Les dirigeants de ces organisations dont l'Unicef, le Programme alimentaire mondial et l'Organisation mondiale de la santé ont déploré le bilan des victimes de l'agression sioniste contre Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre. A Ghaza, "une population entière est assiégée et attaquée, interdite d'accès aux (éléments) essentiels à la survie, (les habitants) sont bombardés à leur domicile, dans les abris, les hôpitaux et les lieux de culte. Cela est inacceptable", est-il écrit dans un communiqué commun, appelant à davantage de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant qui doivent être autorisés à entrer à Ghaza pour venir en aide à la population. "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c'est trop. Ceci doit cesser maintenant", ont-ils écrit dans le texte.