Le ministère palestinien de la Santé a annoncé vendredi que 18 hôpitaux de la bande de Ghaza étaient hors service depuis le début de l'agression sioniste, le 7 octobre. La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a déclaré dans le communiqué que l'entité sioniste "tourne le dos à la communauté internationale et poursuit ses crimes contre les hôpitaux, les centres de santé et les lieux d'hébergement dans la bande de Ghaza". L'occupation commet "un crime complexe contre les hôpitaux et le personnel médical", a ajouté Al-Kaila. Cette dernière a noté que l'entité sioniste a commencé par "empêcher l'entrée de carburant et de consommables médicaux dans ces établissements de santé, et aujourd'hui elle conclut en ciblant directement les hôpitaux avec des bombardements". La responsable palestinienne a affirmé que (l'entité sioniste) "a pris pour cible, vendredi à l'aube, un certain nombre d'hôpitaux dans la bande de Ghaza, au moment où nous avertissions d'une catastrophe majeure résultant de ces crimes". La ministre a relevé dans ce sens que "18 hôpitaux sont hors service depuis le début de l'agression contre la bande, le 7 octobre dernier". Un certain nombre de Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés, notamment des enfants et des femmes, vendredi, à la suite d'un bombardement de l'armée sioniste qui a visé le bâtiment des cliniques externes de l'hôpital Al-Shifa, selon l'agence de presse palestinienne (WAFA). Depuis 35 jours, l'armée sioniste mène une agression contre Ghaza faisant 10.966 martyrs et environ 28 500 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.