Ingénieur civil des mines, ingénieur pétrole et expert Oil and gas, Ali Kefaifi a déclaré hier sur les ondes de la Radio algérienne, qu'en dehors des bombardements, génocides, apartheid, expropriations et nettoyage ethnique, l'entité sioniste exécute un autre crime, économique, en spoliant des ressources naturelles de la Palestine occupée, et «c'est ce qui explique l'acharnement de l'occupant sioniste et le grand intérêt des entreprises occidentales», a fait observer l'ingénieur algérien en hydrocarbures.L'hôte de l'émission «L'Invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio algérienne a rappelé qu'étant donné qu'il s'agit d'une vaste région contenant d'énormes ressources naturelles, la Méditerranée orientale, comme l'explique le spécialiste algérien dans le domaine des hydrocarbures, «recèle d'immenses ressources énergétiques, voire de grandes quantités de gaz et de l'hydrogène blanc, dont l'entité sioniste recourt à tous les moyens pour les piller et faire mainmise», dit-il sur les ondes de la Chaîne III. Selon Ali Kefaifi, le mode palestinien pourrait se reproduire dans les pays africains et même partout dans la Méditerranée sans un engagement et un combat au niveau international ne soit mené par les Africains pour l'empêcher, dira l'invité de la Chaîne III, «l'entité sioniste de leur faire subir ce qu'elle fait à nos frères et sœurs palestiniens». Un combat contre l'entité sioniste qui se fait actuellement et à son 29e jour depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, où les combattants du Mouvement de la résistance, le Hamas, livrent des affrontements sanglants contre des bataillons de l'armée israélienne, cela au moment où le nombre des martyrs Ghazaouis, entre femmes, enfants, vieillards et jeunes Palestiniens, ne cesse d'évoluer chaque jour. Selon un dernier bilan (toujours provisoire) communiqué hier par le ministère palestinien de la Santé, cité par l'agence de presse Wafa, les massacres sionistes à Ghaza et en Cisjordanie occupée se sont élevés à 9.602 martyrs et plus de 26.000 blessés depuis le début de l'agression le 7 octobre dernier, en majorité des enfants et des femmes, précisant que 9.425 civils sont tombés en martyrs à Ghaza et plus de 25.000 sont grièvement blessés. Selon le même ministère, les frappes volontaires de l'armée israélienne ciblent davantage le secteur de la santé, notamment des convois des ambulances ainsi que des hôpitaux et autres établissements civils réservés aux réfugiés palestiniens. Au moins, 78 ambulances ont été détruites, 43 ambulanciers ont été tués et plus de 120 autres ont été blessés, depuis le début de la guerre contre Ghaza, fait le bilan ledit ministère de la santé, tout en déplorant celles bombardées vendredi dernier par l'armée d'occupation qui transportaient des blessés de l'hôpital d'Al-Shifa au point de passage de Rafah (Ghaza), où cinq ambulances, au total, ont été tiraillées par des missiles de l'armée de l'air israélienne, il y a trois jours seulement, causant la mort de plus de 15 civils palestiniens et des dizaines de blessés. Ces nouveaux bombardements sionistes d'un convoi de cinq ambulances devant l'entrée principale de l'hôpital Al-Shifa, à Ghaza, a fait réagir le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur son compte Twitter X, qui s'est dit «horrifié» par cette attaque, avant de poursuivre : «Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes». Devant la persistance et persévérance des attaques et bombardements contre les convois des ambulances, le Croissant-Rouge palestinien (CRP) a annoncé, avant-hier, une réduction du nombre d'ambulances qu'il exploite. Aussi, et durant la même période considérée, l'armée sioniste a bombardé les hôpitaux indonésien et Al-Qods, faisant de nombreux martyrs et blessés, selon le ministère palestinien, affirmant que 16 des 35 hôpitaux à Ghaza ont cessé de fonctionner en raison des bombardements intensifs et de la pénurie de carburant. Et dans la continuité des crimes de guerre qui sont commis par l'entité sioniste contre le paisible peuple palestinien, et depuis le 7 octobre dernier, les autorités d'occupation ont empêché des milliers de patients palestiniens, y compris 2.000 patients atteints de cancer, de quitter la bande de Ghaza pour se faire soigner dans les hôpitaux de la ville sainte Al-Qods occupée et dans les territoires palestiniens, a révélé hier le ministère palestinien de la Santé. Sofiane Abi