Une convention-cadre a été signée, mercredi à Alger, entre le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire et l'Observatoire national de la société civile (ONSC), ayant pour objet, la coordination des efforts, notamment en matière d'amélioration des capacités et de la formation, de consolidation de la transparence dans l'action associative. La convention a été signée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad et le président de l'ONSC, Noureddine Benbraham. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Merad a indiqué que cette convention permettra de "coordonner les efforts en vue d'accompagner la société civile, notamment à travers l'amélioration des capacités et de la formation, de manière à permettre d'associer davantage la société civile dans la gestion des affaires publiques". Il s'agit à travers ce document, poursuit le ministre, de "conférer une plus grande transparence à l'action associative et d'immuniser les associations des sources suspectes de financement, à travers la formation et la sensibilisation continue, et ce en application des engagements internationaux de l'Algérie". Pour le ministre, cette convention se veut "un pilier de la coopération" entre le ministère et l'Observatoire, en vue de "permettre à la société civile et au mouvement associatif d'adhérer à l'action participative avec les pouvoirs publics au double plan central et local, selon la nouvelle approche dont les fondements ont été jetés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en concrétisation de ses 54 engagements". Affirmant que la signature de cette convention intervenait dans le contexte de "la dynamique que connaît le mouvement associatif, en tant que force de proposition et acteur principal dans la mise en œuvre des politiques publiques", le ministre a estimé aussi que ce document se veut "une reconnaissance du génie dont a fait montre la société civile dans le traitement des différents évènements qu'a connu notre pays". Cette convention s'inscrit également dans le cadre de "la mise en œuvre" des dispositions des articles 10 et 16 de la Constitution ainsi que de l'application des instructions du président de la République à l'effet "d'accompagner l'Observatoire national de la société civile dans la concrétisation de ses programmes et projets" et "d'écouter les préoccupations du citoyen à travers les associations", a expliqué M. Merad, ajoutant que ces dernières "doivent être impliquées dans la prise des décisions les concernant directement ou relatives au développement dans les différents domaines". Et de poursuivre : "cette convention a pour objectif de permettre au mouvement associatif de jouer pleinement son rôle d'acteur dans l'action publique, favorisant la consultation entre les pouvoirs publics et la société civile". M.Merad a insisté, au terme de la cérémonie de signature, sur "l'impératif d'impliquer le citoyen dans les activités des pouvoirs publics", rappelant dans ce cadre que le président de la République "place le citoyen au cœur de ses intérêts", ce qui est, estime-t-il,"une vérité palpable". De son côté, M. Benbraham a affirmé que les mutations en cours dans le monde aujourd'hui appellent la société civile à "renforcer la transparence à travers la formation et la sensibilisation des responsables des associations". Visant la promotion de la performance de la société civile, la politique du président de la République repose sur "la coordination avec les pouvoirs publics" et exige de la société civile d'être "au fait des préoccupations du citoyen", a-t-il ajouté.