Le Représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré que les atrocités et le terrorisme commis par l'entité sioniste dans la bande de Ghaza "constituent une insulte à l'humanité et ne peuvent être justifiés sous aucun prétexte", a rapporté lundi l'agence de presse Wafa. Riyad Mansour a écrit ces propos dans des lettres identiques envoyées au secrétaire général des Nations unies, au président du Conseil de sécurité de ce mois-ci (Chine) et au Président de l'Assemblée générale des Nations unies dans lesquelles il dénonce l'entité sioniste qui continue de mener son agression "acharnée contre le peuple palestinien qui souffre sous son occupation, ignorant les appels mondiaux à un cessez-le-feu et les appels de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité à une trêve humanitaire". M. Mansour a rappelé que l'entité sioniste "a bombardé trois écoles appartenant à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), abritant directement des milliers de familles palestiniennes déplacées, ce qui a fait des dizaines de martyrs et de blessés, notant que depuis le début de cette agression, le 7 octobre dernier, 17 installations de l'UNRWA ont été soumises à une attaque directe, tandis que 67 installations ont été touchées par des frappes aériennes et des bombardements (sionistes) dans diverses parties de Ghaza". Dans ce contexte, le diplomate palestinien a réitéré l'appel à "un cessez-le-feu immédiat, à la protection des civils palestiniens et à la fourniture d'une aide humanitaire à grande échelle sans aucun obstacle, pour sauver la vie des civils et mettre fin à leurs souffrances". "Le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité" (commis par l'entité sioniste) contre le peuple palestinien à Ghaza et dans le reste de la Palestine occupée", a-t-il conclu soulignant aussi que "les résolutions à elles seules ne peuvent résoudre la grave crise en Palestine occupée et faire face aux dangers qui menacent la région".