UNIES (Etats-Unis) - Le représentant permanent de l'état de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a estimé dans la nuit de mercredi à jeudi que ''le Conseil de sécurité était censé appeler à un cessez-le-feu il y a longtemps'', après la résolution adoptée quelques instants auparavant par le Conseil appelant à des ''pauses et couloirs humanitaires'' dans la bande de Ghaza, soumise depuis le 7 octobre dernier à une sauvage agression de l'entité sioniste, indique l'agence palestinienne Wafa. ''Le Conseil était censé appeler à un cessez-le-feu maintenant et répondre aux appels des Nations Unies et toutes les organisations humanitaires, appelant à un cessez-le-feu humanitaire'', a-t-il regretté, relevant dans son intervention devant le Conseil de sécurité que '' (le Conseil) était censé être convaincu qu'il n'y avait pas de solution militaire, surtout si cette solution était basée sur des actes atroces, et le Conseil de sécurité était censé promouvoir des solutions politiques". Le diplomate palestinien, cité par l'agence Wafa, s'est par ailleurs interrogé, après l'affirmation du représentant de l'entité sioniste que la résolution du Conseil ne sera pas respectée, ce que ''fera le Conseil qui vient d'adopter sa décision '', avant de relever que ''la résolution ne condamnait pas le meurtre par l'enité sioniste dee 11.000 Palestiniens, dont la plupart sont des civils, parmi eux 5 000 enfants palestiniens, ni les attaques aveugles lancées contre les hôpitaux et les écoles, ni le meurtre par l'entité sioniste d'employés, de journalistes, de médecins et d'équipes des Nations Unies''. Soulignant que ''rien ne justifie les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide'', Ryad Mansour, qui a rappelé la destruction des hôpitaux, le manque d'eau potable et de nourriture dans la bande de Ghaza, a dit : ''Dieu leur a envoyé de la pluie au moment où vous essayiez de convaincre (l'entité sioniste) d'autoriser l'entrée de carburant pour faire fonctionner les stations d'eau.'' ''Le cessez-le-feu maintenant, et sans retarder l'intervention internationale en faveur de la liberté, de la justice et de la paix, est le moment idéal pour que la paix prévale'', a-t-il ajouté, cité par Wafa.