L'Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l'Homme (Euro-Med Monitor) a déclaré, mercredi, que les attaques délibérées de l'entité sioniste contre les centres d'hébergement abritant des réfugiés à Ghaza violent explicitement les règles du droit international, en particulier le droit international humanitaire. "Etant donné que la plupart des victimes de ces attaques délibérées sont des civils, notamment des femmes et des enfants (...), cela pourrait constituer de graves violations et des crimes de guerre conformément au droit international humanitaire et pénal", indique l'organisation basée à Genève. L'observatoire a rappelé que l'armée sioniste a ordonné à "environ 1,1 million de personnes vivant dans la partie nord de la bande de Ghaza d'évacuer vers le sud le 12 octobre 2023". Toutefois, "aucune garantie n'a été donnée quant à leur autorisation de rentrer, ni quant à leur sécurité pendant leur déplacement", a noté l'organisation. Au cours des dernières semaines, a souligné la même source, l'armée sioniste a "étendu ses attaques aveugles et ses évacuations forcées dans toute la bande de Ghaza, poussant des centaines de milliers de personnes déplacées dans une grave surpopulation dans la ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte. Avec plus de 12.000 habitants au kilomètre carré, Rafah est actuellement considérée comme la zone la plus densément peuplée de Ghaza". Euro-Med Monitor a déclaré, en outre, que l'insistance de l'occupant sioniste à maintenir la grande majorité de la population de la bande de Ghaza déplacée signifie que "la plupart des Palestiniens résidant dans l'enclave assiégée continueront à se voir refuser les soins de santé nécessaires, y compris ceux qui souffrent de maladies chroniques ainsi que les femmes enceintes, dans un contexte d'interdiction continue de l'aide humanitaire, de nourriture et de fournitures médicales. Le suivi initial effectué par Euro-Med Monitor a révélé que l'armée sioniste "ciblait de manière persistante les maisons d'habitation et les abris pour personnes déplacées dans différentes parties de la bande de Ghaza".