L'Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l'Homme (Euro-Med Monitor) a indiqué, lundi, que la bande de Ghaza était confrontée à une horrible tragédie résultant de la pénurie catastrophique d'eau potable, ce qui représente une véritable peine de mort équivalant à un génocide commis par l'entité sioniste contre les Palestiniens. L'Observatoire euro-méditerranéen a souligné que "la soif balayait Ghaza de manière choquante en raison de la coupure de l'approvisionnement en eau de la bande et des bombardements (sionistes) systématiques et délibérés sur les puits et sources d'eau, en plus de la pénurie de carburant nécessaire au fonctionnement des stations de distribution d'eau". Euro-Med Monitor a averti que "le manque d'eau potable dans la bande de Ghaza est devenu une question de vie ou de mort, dans la mesure où les habitants sont obligés d'utiliser l'eau insalubre des puits, ce qui a contribué à la propagation de maladies transmissibles et infectieuses". Le week-end dernier, l'équipe euro-méditerranéenne a documenté la destruction totale par l'armée sioniste des principaux réservoirs d'eau d'"Al-Balad" et d'"Al-Rimal". Selon l'Autorité palestinienne de l'eau, les attaques militaires sionistes en cours ont détruit les infrastructures hydrauliques de la bande de Ghaza, notamment au moins 65% des puits d'eau de la ville. Le calvaire est encore aggravé par le fait que les autorités d'occupation continuent d'imposer de sévères restrictions sur l'arrivée de fournitures humanitaires, y compris sur les quantités de carburant nécessaires au fonctionnement des installations d'approvisionnement en eau et d'assainissement. L'Observatoire euro-méditerranéen a déclaré que les souffrances liées au manque d'eau potable dans le nord de la bande de l'enclave sont plus graves et désastreuses, avec notamment les résidents du camp de réfugiés de Jabalia qui n'ont pas goûté à l'eau potable depuis le début des attaques sionistes. L'observatoire a affirmé que "la privation grave et continue d'eau potable en quantité suffisante pour la population civile de la bande de Ghaza est considérée comme une forme de crime de génocide car elle cause de graves dommages à la population". Celle-ci est soumise à des conditions de vie destinées à sa destruction effective, conformément à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et aux décisions judiciaires internationales pertinentes, a rappelé l'ONG euro-méditerranéenne.