Environ 8.000 personnes ont été évacuées lundi de l'hôpital al-Amal dans le sud de Ghaza, suite à l'agression sioniste, mais environ 300 autres s'y trouvent encore, dont des personnes âgées, a indiqué la Croix-Rouge, mardi. "La situation humanitaire dans la bande de Ghaza est plus que catastrophique", a déclaré un porte-parole de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Tommaso Della Longa, lors d'un point de presse à Genève. "8.000 personnes déplacées qui avaient trouvé refuge dans notre hôpital du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès, Al-Amal, ont quitté l'hôpital hier (lundi)", a-t-il indiqué. "Il y a encore actuellement une centaine de personnes âgées et de personnes handicapées qui n'ont pas pu quitter l'hôpital, 80 patients et 100 membres du personnel et bénévoles. Ils sont toujours à l'intérieur", a-t-il dit. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza est passé à 27.585 martyrs palestiniens depuis le 7 octobre dernier, en majorité des femmes, enfants et adolescents, ont indiqué mardi, les autorités sanitaires palestiniennes. Khan Younès, principale ville du sud de l'enclave palestinienne, est largement transformée en champ de ruines. Depuis plus de deux semaines, a expliqué M. Della Longa, l'hôpital d'al-Amal y a été encerclé suite à l'agression sioniste, et même "frappé à plusieurs reprises", y compris vendredi dernier, causant la mort de la responsable du département Jeunesse et Bénévoles du Croissant-Rouge palestinien. L'hôpital al-Amal est un des plus importants de la ville, avec le centre médical Nasser, lui aussi piégé à cause de l'agression génocidaire sioniste. "L'occupation sioniste resserre son siège sur le complexe médical Nasser et cible son périmètre de façon soutenue", a affirmé Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère palestinien de la santé à Ghaza. Selon lui, 300 membres du personnel médical, 450 blessés et 10.000 personnes déplacées se trouvent à l'intérieur de l'hôpital Nasser, où la nourriture manque, tout comme les médicaments notamment anesthésiques et chirurgicaux. En outre, a-t-il indiqué, les générateurs doivent s'y arrêter "d'ici quatre jours en raison du manque de carburant".