Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que la situation à Ghaza constitue "une blessure saignante dans la conscience collective", mettant en garde contre une nouvelle offensive de l'entité sioniste contre Rafah, au sud de l'enclave palestinienne. "Une telle action aggravera considérablement le cauchemar humanitaire, avec des conséquences régionales majeures", a-t-il averti, mercredi soir, dans une allocution devant l'Assemblée générale au cours de laquelle il a présenté ses priorités pour 2024. Il a souligné, dans le même contexte, que "le moment est venu pour un cessez-le-feu immédiat, pour des raisons humanitaires", soulignant la nécessité que "cette étape conduise rapidement à des mesures irréversibles vers une solution à deux Etats". Guterres a affirmé, à ce propos, que "la paix est la raison de l'existence de l'ONU, qui a été créée pour lutter pour la paix, "mais néanmoins, la seule chose qui manque cruellement dans le monde d'aujourd'hui, c'est la paix dans toutes ses dimensions". Il a souligné, à cet égard, que "les travailleurs humanitaires travaillent pour sauver des vies et soulager les souffrances dans le monde entier. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza est passé,mercredi, à 27.708 martyrs et 67.147 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.