L'ONG Human Rights Watch(HRW) a critiqué le mépris affiché par l'entité sioniste à l'ordonnance de la Cour pénale internationale(CPI) du 26 janvier dernier, affirmant qu'"aucune des injonctions émises par la Cour pénale n'a été respectée par l'occupant". "L'entité sioniste n'a pas respecté ne serait-ce qu'une mesure citée dans l'ordonnance juridiquement contraignante qu'a émise la Cour pénale internationale (CPI) suite à la plainte pour génocide portée par l'Afrique du Sud", a indiqué, lundi, Omar Sakhir, directeur régional à HRW pour la Palestine dans une déclaration publiée sur le blog de l'ONG. Le 26 janvier, la CPI a ordonné à l'entité sioniste de prendre sans délai des mesures effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence et de lui fournir un rapport sur l'ensemble des mesures qu'elle aura prises pour exécuter la présente ordonnance, dans un délai d'un mois. Cependant, un mois plus tard, l'entité sioniste continue d'entraver la fourniture de services de base à Ghaza, ainsi que l'entrée et la distribution de carburant et d'aide vitale", a relevé M.Sakhir. Il a ajouté que "ces actes représentent une forme de punition collective et constituent des crimes de guerre, y compris le recours à la famine des civils comme arme de guerre", faisant remarquer que l'occupant sioniste est en train d'affamer les 2,3 millions de Palestiniens qui se trouvent dans la bande de Ghaza, les mettant encore plus en danger qu'avant l'ordonnance contraignante de la CIP". A ce sujet, il a souligné que "les autres pays devraient utiliser divers outils, y compris des sanctions et des embargos, pour faire pression sur l'occupant sioniste, afin qu'il respecte toute ordonnance contraignante émise par la Cour dans le cadre de la plainte pour génocide". Les audiences publiques de la Cour internationale de justice (CIJ), consacrées à la demande d'avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris à El Qods-Est, ont repris lundi à La Haye. Six pays, à savoir la Turquie, la Zambie, l'Espagne, les Iles Fidji, les Maldives et les Comores, devraient faire leurs présentations, au même titre que trois organisations, à savoir l'Union africaine (UA), l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et la Ligue des Etats arabes.