Au total, 13.430 enfants sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza par les frappes aériennes et les opérations terrestres des forces d'occupation sioniste depuis le 7 octobre 2023, a déploré le bureau des médias à Ghaza. Le bilan communiqué lundi par la même source a aussi fait état de 8.900 femmes martyres en 150 jours, ajoutant que 7.000 personnes, dont 70 % sont des femmes et des enfants, sont toujours sous les décombres ou portées disparues. Le bureau des médias a indiqué que 364 cadres médicaux et 132 journalistes sont également tombés en martyrs durant cette même période. Alertant contre une famine grandissante dans toute l'enclave de Ghaza, le bureau a accusé l'entité sioniste d'empêcher l'entrée de nourriture et des fournitures humanitaires et de cibler même des véhicules humanitaires tentant d'accéder à la région, faisant des dizaines de martyrs parmi les Ghazaouis cherchant à se procurer de la nourriture pour leurs familles. L'entité sioniste a lancé une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre. Les bombardements des forces sionistes ont fait au moins 30.534 martyrs et en ont blessé 71.920, provoquant d'énormes destructions et une pénurie de produits de première nécessité. L'agression sioniste a contraint 85 % de la population gazaouie au déplacement interne à cause des graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments. L'ONU a fait état, pour sa part, des destructions totales ou partielles de 60 % des infrastructures de l'enclave. Pour la première fois, l'entité Sioniste est accusée de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à cause de ses opérations militaires à Ghaza. Un arrêt rendu en janvier par la Cour a ordonné à l'occupant sioniste de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Ghaza.