A la veille de la Journée de l'enfant palestinien, le Bureau central palestinien des statistiques (PCBS) a révélé que l'armée d'occupation tue environ quatre enfants par heure dans la bande de Ghaza, tandis que 43.349 enfants vivent dans l'enclave palestinienne sans l'un ou les deux parents en raison de l'agression sioniste en cours depuis six mois dans ce territoire. "Depuis le début de l'agression sioniste contre Ghaza le 7 octobre 2023, jusqu'à la date de publication de ce communiqué de presse, il y a plus de 14.350 enfants martyrs, soit 44 % du nombre total de martyrs dans la bande de Ghaza. De plus, les femmes et les enfants représentaient 70 % des personnes tombées en martyrs dans l'enclave à la suite de cette agression", indique le PCBS dans un communiqué. Il convient de noter qu'il y a 455 martyrs en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023, dont 117 enfants. En outre, 724 enfants ont été blessés sur un total de 4.700 personnes blessées depuis le début de l'agression sioniste. De plus, 1.620 Palestiniens, dont 710 enfants, ont été déplacés de diverses régions de Cisjordanie, y compris El Qods-Est, en raison de la démolition de leurs maisons, d'après la même source. En 2023, pas moins de 1.085 enfants ont été arrêtés en Cisjordanie, dont 500 suite à l'agression sioniste sur la bande de Ghaza. En 2020, il y avait 26 349 enfants âgés (de 0 à 17 ans) qui étaient orphelins (ayant perdu un ou les deux parents) dans la bande de Ghaza. Cependant, les estimations préparées par l'UNICEF indiquent qu'environ 17.000 enfants de Ghaza sont devenus orphelins après avoir perdu l'un ou les deux parents depuis le 7 octobre 2023. Par ailleurs, le rapport de classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC) pour la période du 15 février au 15 mars 2024 a montré une augmentation du risque de famine à Ghaza. Selon des tests nutritionnels effectués par l'UNICEF, les taux de malnutrition aiguë chez les enfants du nord de Ghaza et de Rafah ont presque doublé par rapport à janvier 2024. Chez les enfants de moins de deux ans, la malnutrition aiguë a augmenté de 16 % à 31 % dans le nord de Ghaza et de 13 % à 25% à Rafah. En outre, le taux d'émaciation sévère, qui constitue la forme de malnutrition la plus mortelle nécessitant une alimentation thérapeutique et un traitement non disponible dans la bande de Ghaza, a augmenté de 3 % à 4,5 % chez les enfants des réfugiés et des centres de santé du nord de l'enclave assiégée. Les nouveau-nés de la bande de Ghaza luttent pour leur survie malgré la crise sanitaire et alimentaire : Ils se retrouvent engagés dans une dure bataille pour leur survie. Les données sanitaires de l'UNICEF révèlent qu'environ 20.000 enfants sont nés depuis le début de l'agression sioniste sur la bande de Ghaza. Par conséquent, la persistance de ces conditions désastreuses entraîne la mort de nombreux nouveau-nés, le taux de mortalité néonatale à Ghaza ayant atteint en 2020, 8,8 décès pour 1.000 naissances vivantes. Et plus de 816.000 enfants ont besoin d'une assistance psychologique en raison de l'agression en cours dans le territoire palestinien.