Le porte-parole du Fonds des Nations-unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, a déclaré que Ghaza, où vivent 2,3 millions de Palestiniens, est désormais "au bord de la destruction et de la famine". Dans une déclaration à l'agence de presse turque Anadolu, Elder a expliqué que "les Palestiniens luttent pour survivre dans des conditions extrêmement difficiles", ajoutant que "l'espoir suscité par l'adoption du Conseil de sécurité d'une résolution exigeant un cessez-le feu à Ghaza en mars dernier, a fini par disparaitre après la poursuite de l'agression sioniste". "Il y avait beaucoup d'espoir pour un cessez-le-feu après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU, et partout où je suis allé à Ghaza, le cessez-le-feu était ce que les gens ont le plus abordé, donc il y avait de l'espoir, mais cet espoir a été anéanti par le bruit des bombes". Elder a affirmé que "l'entité sioniste avait attaqué la ville de Rafah, qui avait déjà été déclarée zone de sécurité, deux jours seulement après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU de cessez-le feu". "J'étais à l'hôpital de Rafah et il y avait des enfants gravement blessés par les bombardements, malgré la décision de cessez-le-feu, mais les bombardements se poursuivent sans arrêt toute la journée", a-t-il témoigné. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi, mardi, à 33.360 martyrs et 75.993 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon les autorités palestiniennes de la Santé.