Des agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de "plus que catastrophique" la situation à Ghaza, dévastée par l'agression génocidaire sioniste, entrée dimanche dans son septième mois faisant des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes. "Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente", a dénoncé sur les réseaux sociaux la cheffe de l'Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13.000 enfants sont tombés en martyre sous les bombardements de l'armée sioniste. "Le niveau et la rapidité des destructions est choquante. Les enfants ont besoin d'un cessez-le-feu maintenant ", a-t-elle insisté. La situation est "plus que catastrophique", a pointé Jagan Chapagain, directeur général de l'IFRC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. "Des millions de vies sont menacées par la faim", a-t-il mis en garde. "Un flot d'aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant". Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Martin Griffiths, avait qualifié samedi de "trahison de l'humanité" la guerre génocidaire sioniste contre l'enclave palestinienne. L'IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau --15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d'urgence, Magen David Adom-- ont été tués depuis le lancement de l'agression sioniste le 7 octobre. M. Chapagain a appelé à "la protection des civils, travailleurs humanitaires, médicaux et de leurs installations". Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) à lui souligné que si "l'arrivée constante d'aide humanitaire à Ghaza est vitale", ce n'est "qu'une partie de la solution". Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part souligné que "le déni de besoins fondamentaux --nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé-- est inhumain et intolérable". "La mort et les blessures graves de milliers d'enfants à Ghaza (...) resteront une tâche sur l'humanité tout entière", a-t-il encore fustigé. Pour le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, "l'abîme de l'enfer à Ghaza se creuse de jour en jour". "Toutes les lignes --y compris les lignes rouges-- ont été franchies" et la guerre génocidaire sioniste est "aggravée par la famine due au siège" imposé par l'entité sioniste qui "dévore les corps des bébés et des jeunes enfants", a-t-il condamné. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 33.175 martyrs et 75.886 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué dimanche les autorités palestiniennes de la Santé.