Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a indiqué, lundi à M'sila, que son département ministériel a fixé au "début du mois de mai prochain" le retrait, par les candidats, de leurs convocations pour les examens du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat 2024. M. Belaabed a précisé que les convocations pourront être retirées "dès le dimanche 5 mai" pour l'examen du BEM et "à partir du jeudi 9 mai" pour les épreuves du baccalauréat. Les candidats inscrits dans des collèges d'enseignement moyen (CEM) et les lycées "pourront retirer leur convocation au niveau de l'établissement où ils suivent leurs cours, ou l'obtenir via le site web de l'Office national des examens et concours (ONEC), ce dernier étant également accessible aux candidats libres qui pourront y retirer leur convocation", a déclaré le ministre qui effectuait une visite de travail dans la wilaya de M'sila. M. Belaabed a souligné, dans ce contexte que ce dispositif restera opérationnel jusqu'à la fin des épreuves, "afin de permettre aux candidats de retirer le document leur donnant le droit d'accéder aux centres d'examen en cas de perte ou de non-retrait de leur convocation pour une raison ou une autre". Le ministre de l'Education nationale a également ajouté que toutes les conditions ont été "réunies pour assurer la réussite des examens officiels de cette année scolaire, par la mise en œuvre du programme d'enseignement mené à bien grâce aux efforts du corps enseignant et des effectifs d'encadrement". Il a aussi indiqué que toutes les procédures précédemment arrêtées étaient "maintenues", notamment en ce qui concerne l'octroi, à tous les candidats, d'une demi-heure supplémentaire, sur le temps légal imparti à chaque épreuve, pour leur permettre de choisir "sans pression" le sujet qu'ils devront traiter. Dans un autre contexte, M. Belaabed a fait savoir que 657 nouveaux établissements scolaires seront opérationnels à l'échelle nationale "dès la rentrée 2024-2025, en l'occurrence 381 écoles primaires, 179 CEM et 97 lycées". Le ministre a déclaré que ces établissements, destinés à soutenir le secteur de l'éducation nationale à travers le pays, "contribueront à réduire la surcharge des classes et à l'éliminer progressivement". Il a ajouté, à cet égard, que le règlement du problème de la surcharge "ne nécessite pas simplement la construction de nouveaux établissements", mais exige aussi la prise de "mesures organisationnelles" sur lesquelles travaille son département ministériel, que ce soit au niveau de la carte scolaire ou des dispositions liées à l'âge des élèves. Le ministre de l'Education nationale avait entamé sa visite dans la wilaya de M'sila en présidant l'inauguration d'un lycée et d'un CEM à la cité des "1.050 logements", et d'une école primaire à la cité des "1.200 logements", au chef-lieu de wilaya, avant d'inspecter et d'inaugurer, ensuite, plusieurs établissements scolaires dans les communes de Barhoum, de Bou Saâda, de Sidi Amer et de Sidi Aïssa.