Les manifestations contre l'agression génocidaire sioniste en cours dans la bande de Ghaza ont gagné les universités européennes au moment où un vaste mouvement de solidarité avec le peuple palestiniens se déroulait dans les campus américains, a rapporté samedi l'agence de presse Wafa. En France par exemple, selon Wafa, un certain nombre d'étudiants ont manifesté à l'intérieur du bâtiment de l'université de Sciences Po dans la capitale Paris pour dénoncer les violations de l'occupation contre le peuple palestinien, en scandant des slogans pro-palestiniens, et en hissant le drapeau palestinien sur les fenêtres et au-dessus de l'entrée du bâtiment. Certains de ces manifestants ont déployé le keffieh noir et blanc qui est devenu un symbole de solidarité avec Ghaza. De plus, les manifestants ont demandé à l'administration de l'université de "condamner" les actions de l'entité sioniste dans l'enclave palestinienne qui fait face à des massacres sauvages depuis le 7 octobre 2023. Et en Grande-Bretagne, chaque samedi, des manifestations de soutien à Ghaza ont lieu, à Londres et dans d'autres villes, ou des dizaines de personnes descendent dans la rue pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Matt Beach, directeur du Centre politique britannique de l'Université de Hull, a déclaré dans un communiqué de presse que l'une des raisons pour lesquelles les manifestations violentes sur les campus britanniques ont diminué, par rapport à ce qui se passe aux Etats-Unis, "est que la majorité des manifestations en Grande-Bretagne sont pro-palestiniennes et se déroulent tous les samedis". Lire aussi: Un couple de Suédois fait 48.000 kilomètres à vélo en soutien à la cause sahraouie Des dizaines d'étudiants de l'Université de Londres ont manifesté en solidarité avec Ghaza, emboitant le pas à leurs collègues étudiants américains, a-t-on ajouté de même source. Par ailleurs, dans la capitale allemande, Berlin, la police a enlevé les tentes installées par les manifestants devant le Parlement, a forcés ces derniers à s'éloigner et a fermé la zone environnante pour empêcher d'autres manifestations d'avoir lieu. Les activistes ont installé le camp le 8 avril, lorsque la Cour internationale de justice (CIJ) a commencé à examiner une plainte du Nicaragua contre l'Allemagne, pour avoir fourni une aide militaire à l'entité sioniste, rappelle Wafa. Aux Etats-Unis, rappelle-t-on, de Los Angeles à Atlanta, d'Austin à Boston, en passant par Chicago, le mouvement d'étudiants américains solidaire avec la cause palestinienne s'est généralisé après être parti il y a plus d'une semaine de l'Université Columbia à New York, pour toucher les universités les plus prestigieuses au monde, telles Harvard, Yale ou encore Princeton. Des centaines d'étudiants ont installé des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des Etats-Unis à l'entité sioniste et la catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza, victime d'agressions sionistes barbares depuis le 7 octobre dernier et qui a fait jusque-là, au moins 34.388 martyrs et 77.437 blessés.