L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés en Palestine (UNRWA) a rapporté qu'environ 450.000 Ghazaouis ont été déplacés de force de la ville, située à l'extrême sud de la bande de Ghaza sous les ordres d'évacuation sionistes depuis le 6 mai dernier, indique l'agence wafa. Louise Waterridge, la porte-parole de l'UNRWA, dans un message sur la plateforme X, a indiqué alors qu'elle se trouvait dans l'ouest de Rafah, que les familles palestiniennes s'étaient déplacées le plus à l'ouest possible, où elles avaient maintenant atteint la plage et se sont réveillées aujourd'hui sous les bombardements des navires de l'entité sioniste. Elle a ajouté que ''la zone intérieure de Rafah est désormais devenue une ville fantôme. Il est difficile de croire que plus d'un million de personnes résidaient ici il y a à peine une semaine''. Les Nations Unies avaient mis en garde contre ''une catastrophe majeure'' si les forces d'occupation sionistes lançaient une attaque directe sur la ville, où se rassemblent environ 1,4 million de personnes, dont la majorité sont des déplacées. L'UNRWA a indiqué que les rues sont vides à Rafah alors que les familles continuent de fuir en quête de sécurité. Et d'ajouter que les gens sont constamment confrontés à une fatigue, à la faim et à la peur. Il n'y a pas d'endroit sûr. Un cessez-le-feu immédiat est le seul espoir, estime l'agence onusienne. L'agence des Nations Unies a ajouté par ailleurs que ''les familles continuent de fuir partout où elles le peuvent, y compris dans les décombres à la recherche de sécurité. Mais il n'y a rien de tel à Ghaza''. L'UNRWA a également averti que les infrastructures de Khan Younes étaient complètement détruites, avant d'ajouter qu'''il n'y a ni eau, ni électricité, ni assainissement, les personnes déplacées fuyant Rafah retournent dans des zones détruites qui ne sont en aucun cas adaptées à la vie''.