et assurer un accès à l'eau à tous ses citoyens, a souligné lundi à Bali, en Indonésie, le ministre de l'Hydraulique, Taha Derbal. M. Derbal, qui s'exprimait à la presse en marge de sa participation aux travaux du 10e Forum mondial de l'eau qui se tient dans la ville indonésienne, a affirmé qu'avec l'"avènement du réchauffement climatique, la question de l'eau est de plus en plus posée sur la scène internationale", une situation à laquelle l'Algérie a su répondre en adoptant un plan avec plusieurs axes, en s'orientant notamment vers les ressources en eau non conventionnelles. Le ministre a cité à titre d'exemple, le dessalement de l'eau de mer, un domaine dans lequel l'Algérie connait "une dynamique", dans le cadre des orientations du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, avec le lancement de plusieurs projets de stations de dessalement par le déploiement "de moyens colossaux", dans le but de faire face au stress hydrique et "assurer un accès à l'eau à tous les citoyens". L'autre axe concerne la réutilisation des eaux traitées pour un usage dans l'agriculture, un secteur qui consomme à lui seul plus de 70% des eaux collectées chaque année, selon M. Derbal qui a souligné que cette démarche permet d'économiser les ressources en eau pour être orientées vers la consommation des ménages et préserver ainsi les réserves du pays pour les prochaines générations. Le ministre a saisi l'occasion pour insister également sur la nécessité de protéger les écosystèmes et l'équilibre écologique, qui figure parmi les questions soulevées par les participants au Forum mondial de l'eau à Bali. A ce propos, M. Derbal a évoqué le fait que "l'un des pays voisins avec ses comportements irresponsables" a ébranlé l'équilibre écologique, ce qui a fortement nui à la faune et à la flore à travers les frontières ouest du pays, appelant à faire face de façon énergique à ce genre de pratiques.