Les partis politiques représentés aux Assemblées élues, nationale et locales, se sont félicités, mardi soir, du "dialogue franc et constructif" qui a prévalu lors de leur rencontre avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, affirmant leur adhésion pleine aux positions de l'Etat en faveur des causes justes dans le monde, la cause palestinienne en tête. "Lors de ce dialogue, toutes les questions nationales, internationales et régionales ont été évoquées et chaque parti a donné son avis. Nous avons soulevé des préoccupations que nous jugeons urgentes, nécessitant une prise en charge", a indiqué la Secrétaire générale (SG) du parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune dans une déclaration à l'APS. Le président de la République a présenté, à cette occasion, "des données et des précisions dans tous les domaines, en plus de souligner l'impératif de poursuivre des réformes profondes aux volets politique, économique et social", a-t-elle ajouté, précisant que la rencontre avait permis d'évoquer "la cause palestinienne et le génocide perpétré par l'entité sioniste à Ghaza". Après avoir salué "le devoir" qu'accomplit l'Algérie dans les fora internationaux, notamment au niveau du Conseil de sécurité onusien, elle a mis en garde contre les plans de "l'entité sioniste et de ses suppôts, visant à entamer la sécurité et la stabilité dans les régions du Maghreb et du Sahel". De son côté, le SG du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, a salué "la voie du dialogue et de la concertation" empruntée par le président de la République avec la classe politique, qualifiant cette démarche de "noble". Le SG du FLN a affirmé que son parti "s'attèlera, par tous les moyens, à contribuer au développement du pays, à la préservation de ses intérêts, et à la défense de ses positions," notamment s'agissant du soutien aux causes justes. Pour sa part, le président du Front El Moustakbel, Fateh Boutbig, a indiqué qu'une rencontre d'une telle envergure avec les partis, dénote le niveau élevé de la démarche du président de la République ", soulignant que cette rencontre était "ouverte et nous a permis de faire le point sur la nature de la conjoncture actuelle et les défis auxquels notre pays est confronté", ainsi que "les accumulations des années précédentes". M. Boutbig a précisé y avoir perçu "personnellement", une convergence "totale" des vues du président de la République et des partis, notamment en ce qui concerne «le soutien à la cause palestinienne et à toutes les causes justes de par le monde», car "il y va d'un des principes de la glorieuse Guerre de libération". Le président du Front de l'Algérie Nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam s'est félicité de la rencontre du président de la République avec les partis politiques, indiquant que « cette initiative est un pas très positif, d'autant que le président de la République a écouté toutes les préoccupations et les propositions des partis et sa réponse était claire et franche, étayée de preuves et de chiffres". M. Benabdeslam a affirmé que le président de la République et les partis «sont convenus, lors des débats, de la nécessité de préserver la stabilité du pays et de poursuivre le processus de développement dans tous les secteurs et au niveau de toutes les régions du pays ». Il a indiqué avoir perçu «un consensus national des partis concernant les démarches entreprises par le président de la République pour ce qui est de la politique étrangère», saluant les «différentes positions de l'Algérie dans les fora internationaux, ces dernières années, ce qui lui a valu un retour en force sur la scène internationale». Abondant dans le même sens, le premier Secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche a déclaré que son parti saluait l'initiative du président de la République, en ce qu'il était parmi les premiers partis à avoir appelé à de telles rencontres pour exprimer leurs préoccupations dans un cadre institutionnel, soulignant avoir soulevé, au cours de cette rencontre marquée par «un débat libre et responsable», plusieurs préoccupations, idées et analyses sur la situation aux niveaux national, international et régional, et proposé de redynamiser le rôle des partis et de revoir certaines lois. Après avoir relevé une "convergence de vues sur la politique étrangère", il a affirmé avoir «encouragé le Président de la République à poursuivre la politique de non-alignement et à défendre les justes causes à travers le monde, en tête desquelles le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ainsi que le soutien au peuple palestinien". Pour sa part, le Secrétaire général (SG) du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a mis en avant "l'importance de cette réunion ayant permis une meilleure perception aux partis politiques", affirmant que notre pays a besoin d'un "consensus fort pour poursuivre le processus d'édification et de développement". Pour sa part, le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a indiqué que l'ordre du jour de cette réunion était "ouvert en toute liberté", saluant "la disponibilité affichée par le président de la République quant à l'examen de toutes les préoccupations des partis". Il a également indiqué avoir relevé «une convergence des vues du président de la République et de la majorité des partis sur les différentes questions soulevées, notamment en matière de politique étrangère de notre pays". De son côté, le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali, a affirmé avoir présenté lors de cette réunion, une "vision sur la participation nécessaire des partis à la redynamisation de la scène politique". Le SG du Parti du Front de la Bonne Gouvernance (FBG), Aissa Belhadi, a indiqué que le président de la République "a écouté, avec grand intérêt, les préoccupations des partis et leurs avis», ajoutant que «notre parti soutient les efforts colossaux consentis par le président de la République en soutien aux causes justes, notamment la cause palestinienne, qui traverse par une période critique." De son côté, le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abdelali Hassani, a fait affirmé que la réunion était "une opportunité pour les partis politiques de débattre des mutations politiques majeures qui nécessitent un débat national", relevant que son parti "a exprimé son soutien aux positions de l'Algérie" en faveur des causes justes.