L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné dans les termes les plus fermes le bombardement sioniste d'une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza, qui abritait des personnes déplacées. Dans un communiqué publié samedi, l'OCI considère le bombardement de l'école comme "une extension du génocide en cours à Ghaza et une violation flagrante du droit international humanitaire, des Conventions de Genève, des résolutions pertinentes des Nations Unies et des ordonnances de la Cour internationale de Justice". Concernant la décision des Nations Unies d'inclure l'entité sioniste, la puissance occupante, sur la liste des pays qui violent les droits de l'enfant dans les conflits armés, connue sous le nom de "liste de la honte", l'OCI l'a qualifiée d'"étape importante vers le soutien de l'Etat de droit international et la fin de la culture de l'impunité concernant les crimes de guerre sionistes, garantissant ainsi justice aux victimes palestiniennes". L'Organisation a appelé "la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à assumer ses responsabilités en œuvrant pour mettre fin à l'agression (sioniste) continue contre le peuple palestinien et en prenant des mesures sérieuses pour garantir que ceux qui commettent des crimes de guerre et un génocide contre les Palestiniens répondent de leurs actes". Jeudi, l'armée sioniste a mené une frappe aérienne contre une école de l'UNRWA à Ghaza, faisant au moins 27 martyrs, dont 14 enfants.