Le bureau des médias à Ghaza a annoncé samedi la mort en martyrs de cinq journalistes lors des bombardements des forces d'occupation sioniste qui ont visé plusieurs quartiers dans la ville de Ghaza, portant le nombre de victimes au sein de la corporation à 158 depuis le début de la guerre génocidaire dans l'enclave il y a environ 9 mois. Le Bureau a indiqué, dans un communiqué, que "le nombre de journalistes martyrs s'est élevé à 158 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, après le mort des journalistes Saadi Medoukh, Adib Soukar, Amdjed Djehdjouh, Rizk Abou Shekyen et Wafa Abou Dhabaane". A plusieurs reprises, les services de presse palestiniens et les organisations de défense des droits de l'homme ont averti que l'armée sioniste, depuis le début de la guerre contre Ghaza, "cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu'elle commet à Ghaza". Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre actuelle contre Ghaza est devenue "la plus sanglante pour les journalistes" depuis que le Comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992. Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans.