Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a regretté lundi que la situation à Ghaza est devenue "un exemple classique de perte d'humanité", appelant la communauté internationale à remédier sans délai à cet état de fait. "Ghaza est un exemple classique où, au nom de la démocratie, on peut autoriser et tolérer un chaos total, ainsi que la pire forme d'oppression", a déploré le Premier ministre malaisien dans une allocution lors de la 7e conférence mondiale sur la pensée et la civilisation islamiques, tenue dans la ville d'Ipoh, au nord-ouest de la Malaisie. Jugeant cette situation "dénuée de principes en matière politique, économique et culturelle", M. Ibrahim a estimé qu'il y a désormais un défi à relever pour "offrir une alternative viable, significative et efficace", appelant toutefois à "ne pas se laisser aller au désespoir". Par ailleurs, il a souligné l'importance d'organiser des dialogues et des conférences sur les questions liées à l'islam "afin de favoriser la compréhension mutuelle et l'appréciation des différences", soulignant que "le manque d'engagement sur ces sujets est l'une des raisons de la propagation de l'islamophobie".