Le chef de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a exprimé, vendredi, son inquiétude face à une "augmentation effrayante" des cas d'hépatite A dans la bande de Ghaza, soumise à une sauvage agression sioniste. "La population de Ghaza est confrontée à un nouveau danger : L'hépatite A se propage, y compris chez les enfants", a déclaré Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, sur la plateforme "X". Il a indiqué que depuis que l'entité sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Ghaza, l'agence a signalé près de 40 000 cas dans ses abris et ses cliniques, contre seulement 85 au cours de la même période avant le déclenchement de l'agression. "Il s'agit d'une hausse effrayante", a-t-il dit. Lazzarini a attribué cette augmentation rapide à l'effondrement du système de gestion des déchets, expliquant : "Les piles d'ordures s'accumulent sous la chaleur torride de l'été. Les eaux usées se déversent dans les rues, tandis que les gens font la queue pendant des heures juste pour aller aux toilettes". "Tous ces éléments combinés constituent une recette dangereuse pour la propagation des maladies", a-t-il ajouté. La guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a fait près de 39 500 martyrs, principalement des femmes et des enfants, tandis que plus de 91 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.