Les organisations des affaires des prisonniers palestiniens ont déclaré que les forces d'occupation sioniste ont arrêté 10 400 citoyens de la Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier, dont 725 enfants, 400 femmes et 98 journalistes, a rapporté mercredi l'agence palestinienne Wafa dans un nouveau bilan. Selon Wafa, la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, le Club du prisonnier et l'association d'Adameer pour le suivi du prisonnier et les droits de l'Homme, ont affirmé que 400 femmes ont été arrêtées, dont celles capturées dans les territoires occupés de 1948 et celles ayant été arrêtées en Cisjordanie occupée. Elles ont noté que le nombre de cas d'arrestation parmi les enfants de la Cisjordanie occupée est d'au moins 725, tandis que le nombre de cas d'arrestation parmi les journalistes depuis le début du génocide est de 98 journalistes, dont 52 sont toujours en détention, parmi lesquels 17 de Ghaza qui ont pu être identifiés, tandis que 15 autres sont en détention administrative. Le nombre d'ordres de détention administrative depuis le début de la guerre de génocide a atteint plus de 8872, y compris les ordonnances contre les enfants et les femmes. Les mêmes sources ont expliqué que les campagnes d'arrestations constantes sont accompagnées d'une augmentation des crimes et des violations, notamment des opérations de dénigrement, des agressions à coups de fouet et des menaces contre les détenus et leurs familles, ainsi que des opérations de sabotage et de destruction à grande échelle dans les maisons des citoyens, la confiscation de véhicules, d'argent et de mines d'or, ainsi que des opérations de destruction à grande échelle qui ont touché les infrastructures, en particulier dans le district de Talkarem et ses camps, et dans le quartier de Jénine et son camp, et la démolition des maisons appartenant aux familles des détenus et l'utilisation de membres de leurs familles et des détenus comme boucliers humains. En outre, les forces de l'occupation ont mené des exécutions sur le terrain contre les civils palestriniens, y compris des membres des familles des détenus palestiniens. Le nombre le plus élevé des cas d'arrestations a été signalé dans les villes d'El Qods occupée et d'El Khalil, a-t-on signalé. Au moins 24 prisonniers identifiés et déclarés ont été tués dans les prisons de l'occupation après le 7 octobre, ainsi que des dizaines de prisonniers de Ghaza qui sont tombés en martyrs dans les prisons et les camps et dont l'occupation n'a pas révélé l'identité et les circonstances, ainsi que des dizaines d'exécutions sur le terrain. Au total, 22 corps de prisonniers martyrs sont toujours détenus chez les autorités de l'occupation sioniste. Ces données n'incluent pas les chiffres des arrestations de Ghaza, étant donné que l'occupation a reconnu avoir arrêté plus de 4500 citoyens de Ghaza, dont des centaines ont été libérés, indiquant que l'occupation a arrêté des centaines de travailleurs de Ghaza en Cisjordanie occupée, ainsi que des citoyens de Ghaza qui étaient en Cisjordanie occupée pour y être soignés. Le nombre de détenus dans les prisons de l'occupation est supérieur à 9900, jusqu'au début de septembre 2024, tandis que le nombre de détenus administratifs est de 3323 et le nombre de détenus reconnus par l'administration pénitentiaire de l'occupation comme détenus de Ghaza est de 1612. Cependant, cette donnée ne comprend pas tous les détenus de Ghaza et spécifiquement ceux qui sont dans les camps de l'armée d'occupation.