L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a averti, mercredi, que le manque d'éducation dans la bande de Ghaza, soumise à une sauvage agression sioniste, exposait les enfants de l'enclave palestinienne au risque de devenir une "génération perdue". Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, a rappelé, dans un message publié sur la plateforme "X", qu'après le début de l'agression sioniste, l'UNRWA a dû fermer ses écoles pour les transformer en centres d'hébergement pour les Palestiniens déplacés. "Les salles de classe qui accueillaient les enfants sont désormais soit pleines de familles déplacées, soit détruites. Les pupitres ont été remplacés par des lits et de nombreuses écoles ne sont plus des lieux d'apprentissage. Elles sont devenues des lieux de désespoir, de faim, de maladie et de mort", a écrit Lazzarini. Rappelant que la moitié des quelque 600 000 écoliers de Ghaza étaient scolarisés dans les écoles de l'UNRWA avant les attaques sionistes, Lazzarini a attiré l'attention sur les enfants palestiniens qui n'ont pas pu aller à l'école au cours de la nouvelle année scolaire en raison de ces agressions. "Plus les enfants restent longtemps loin de l'école dans les décombres d'un endroit dévasté, plus ils risquent de devenir une génération perdue. Les enfants de Ghaza méritent d'apprendre, d'être des enfants comme les autres enfants d'ailleurs", a conclu Lazzarini.