Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a entamé, jeudi, la présentation du texte de loi de finances pour 2025 au Conseil de la Nation, lors d'une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence de membres du gouvernement. Le texte, adopté mercredi par l'Assemblée populaire nationale (APN), a été élaboré sur la base d'un prix de référence fiscal du baril de pétrole brut de 60 dollars sur la période 2025-2027, avec un prix de marché du baril à 70 dollars sur la même période. Il prévoit une croissance économique de 4,5% (2025 et 2026) et une croissance hors hydrocarbures de 5% en 2025. Les exportations de biens atteindraient 50,9 milliards de dollars (mds USD), tandis que les importations de biens devraient se situer à 46,07 mds USD, soit un excédent de la balance commerciale de 4,83 mds USD, et un excédent de la balance des paiements de 1,17 mds USD. L'encours des réserves de change atteindrait 72,95 mds USD, représentant 16 mois d'importations de biens et services. Le texte de loi table sur des recettes budgétaires en hausse de 3,5%, à 8.523,06 mds de DA, avec une fiscalité pétrolière de 3.453,96 mds de DA, et sur des dépenses budgétaires en hausse de 9,9%, à 16.794,61 mds de DA, soit un déficit budgétaire de 8.271,55 mds de DA. Il prévoit des mesures visant à promouvoir l'investissement et à soutenir l'économie et la production nationales, et d'autres visant à soutenir le pouvoir d'achat et à améliorer les conditions de vie des citoyens. Le texte de loi de finances pour 2025 consacre, en outre, l'élargissement de l'assiette fiscale et introduit plusieurs incitations et dispositions de simplification au profit de diverses activités économiques, sans inclure de nouveaux impôts. Outre la présentation du texte de loi, la séance de la matinée sera marquée par la présentation du rapport préliminaire de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil, suivie des interventions des membres du Conseil de la nation. Le débat général se poursuivra jeudi après-midi et durant toute la journée du vendredi, avant que les sénateurs ne procèdent samedi au vote du texte de loi.